A plus de 24 heures du coup d'envoi de la première demie finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2019 qui opposera la Tunisie au Sénégal au stade 30 juin au Caire, le sélectionneur Alain Giresse a tenu sa conférence de presse d'avant match. « Il faut beaucoup de travail de récupération. Le rythme auquel nous faisons face est assez soutenu. Après, c'est à nous de bien gérer pour être bien en forme. L'adversaire ? Je connais beaucoup de joueurs du Sénégal. Pour le reste, nous sommes conscients du challenge. La demie finale n'est pas un point d'arrivée », a indiqué Alain Giresse. Avant la Tunisie, Giresse a toujours entrainé des équipes subsahariennes. Pour lui, les différences avec l'Afrique du nord sont claires : « En Tunisie, le football se joue plus sur le plan tactique et mental. La façon de gérer les joueurs est clairement différente de celle des ceux de l'Afrique subsaharienne. Mais, la conception du football ne change pas trop. Il faut insister sur les points forts et exploiter tout le potentiel ». De son côté, l'attaquant de l'équipe nationale, Taha Yassine Khenissi a souligné : « Nous espérons pouvoir jouer comme nous l'avons fait contre le Ghana. Avec le même sérieux, la même rigueur et la même soif de gagner. Après, il faudra que nous ayons aussi de la réussite ». Notons que durant cette conférence, Taha Yassine Khenissi a refusé de parler en français, ce qui a provoqué la colère des médias sénégalais. L'interruption a duré une dizaine de minutes, empêchant les médias présents de poser d'autres questions. La rixe entre les journalistes des deux pays a été évitée de justesse. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
