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Dette publique tunisienne...le gâchis
Publié dans Tunisie Numérique le 08 - 02 - 2020

Dès 2011, la plupart des économistes et financiers se demandent pourquoi la Tunisie est elle-passée dans un laps de temps d'une gestion extrêmement prudente de ses finances publiques au laxisme le plus total ?
Les Etats pauvres dans le monde se trouvant dans une situation de quasi-accrochage ont recours au FMI et autres organisations similaires. Par le passé, le Tunisie a recouru à l'endettement mais raisonnablement, principalement pour financer des investissements, sauf dans les périodes de crises économiques aiguës.
L'endettement public en Tunisie était constamment depuis 2011 liée aux dépenses courantes, à la couverture d'autres charges souvent difficilement discernables et au maintien d'un équilibre fragile des comptes publics.
Pour les gouvernements de l'après 2011, l'endettement avait permis une certaine survie durant ces années de vaches maigres. Toutefois, il a mené au dépassement des limites budgétaires d'une gestion prudente et sérieuse. Il a permis aussi de dépenser sans pour autant augmenter, de manière adéquate, normalisée et équitable, les prélèvements obligatoires, mesure évidemment délicate pour multiples raisons.
Selon le rapport du Ministère des Finances du budget de l'Etat de l'année 2020, l'encours de la dette publique est estimé à 82.890 Millions de Dinars fin 2019 soit 75% du Produit intérieur brut (PIB), alors que la norme internationale en la matière stipule que ce taux ne doit pas dépasser 60% du PIB pour les pays dont la dette n'est pas souveraine comme la Tunisie.
La dette tunisienne est considérée comme insoutenable vue que son encours extérieur dépasse 3 fois les avoirs nationaux en devises et 9 fois le solde de la balance courante extérieure. Il est à préciser, aussi, que les dettes obtenues en 2019 ont été dépensées à hauteur de 92% pour rembourser les créanciers du pays au cours de la même année, d'après les données du Ministère des Finances.
Voter un budget déficitaire permet de s'accorder plus de capacité d'action et donc plus de pouvoir. En recourant excessivement à l'endettement, les gouvernements de l'après 2011 ont agi selon une logique de facilité qui a ajourné le recouvrement sérieux et équitable de la recette fiscale et des cotisations sociales et ont légué à leurs successeurs la charge de la gestion de cette situation. Les rapports de la Cour des Comptes n'ont eu aucun effet sur les politiques.
Tout est donc simple : le rêve démocratique et économique à crédit existe ! Les différents gouvernements « révolutionnaires » étaient et resteront, d'une façon presque certaine, d'excellents marchands de bonheur à crédit.
In fine, vue le montant et le coût de la dette publique, on peut se faire une idée de la situation inextricable dans laquelle le pays est plongé et de l'énorme défi de trouver une éventuelle solution.

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