Selon le juriste tunisien Sadok Belaid, le mandat d'arrêt international contre Ben Ali n'oblige pas l'Arabie Saoudite à délivrer le président déchu car Interpol est un organisme qui est chargé seulement de transmettre aux pays signataires les avis de recherche internationaux et c'est la police de l'Etat où se trouve la personne qui est chargée de l'arrêter si l'Etat le souhaite. Sadok Belaid explique aussi que le deuxième paragraphe de l'Article 41 de la Constitution tunisienne indiquant que « Le Président de la République bénéficie d'une immunité juridictionnelle durant l'exercice de ses fonctions. Il bénéficie aussi de cette immunité juridictionnelle après la fin de l'exercice de ses fonctions en ce qui concerne les actes qu'il a accompli à l'occasion de l'exercice de ses fonctions. » est mal formulé et n'assure pas la protection de Ben Ali après la fin de sa période de règne.