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Tunisie – Décès du médecin Badreddinne Aloui : La responsabilité de qui ?
Publié dans Tunisie Numérique le 04 - 12 - 2020

Le jeune médecin, résident en chirurgie, Badreddine Aloui est décédé, hier à la fleur de l'âge, dans la chute toute bête, d'un ascenseur de service à l'hôpital de Jendouba, où il se trouvait pour assurer la permanence.
Le jeune homme est décédé en martyr du devoir. Celui de porter assistance aux personnes en péril. Alors que lui, il n'a pas eu droit à cette assistance, ne serait-ce que de la part de l'Etat qu'il était en train de servir. Après, on se demande pourquoi nos médecins préfèrent aller exercer en Europe ?
Badreddine Aloui est mort et le plus douloureux dans l'histoire, c'est que personne des responsables de ce drame n'a eu d'états d'âme, ou ne s'est senti gêné par la terrible catastrophe.
Ils ont évoqué des accumulations d'insuffisances sur une trentaine d'années, alors que tout le monde sait que, jamais avant 2011, il n'y a eu autant de « bêtises », dans tous les domaines. Le premier responsable de ce drame, en l'occurrence le ministre de la Santé, a fait semblant de ne pas être au courant, alors qu'il connaissait très bien la situation de l'hôpital de Jendouba et de ses ascenseurs, plus particulièrement.
Le ministre de la Santé n'a même pas hésité à se moquer de la mémoire du défunt et de l'intelligence des gens, en promettant le dédoublement du budget de maintenance alloué à cet hôpital. Est-ce ainsi que se gèrent les affaires de l'Etat ? Est-ce qu'on se permet de disposer des deniers de l'Etat et de son budget de cette manière, pour essayer de se disculper d'un crime aussi odieux ? Pourquoi dédoubler le budget ? Et pourquoi maintenant ? Est-ce qu'il reconnait que le budget était insuffisant ? Où est-il allé piocher la rallonge budgétaire qu'il a consentie ? Autant de questions qui resteront sans réponses, tellement leurs réponses sont évidentes.
Les responsables vont essayer de désigner un bouc émissaire pour lui faire endosser la responsabilité de leur incompétence et leur laisser-aller. Ils ont déjà, trouvé le coupable parfait, à leurs yeux, en la personne de l'agent responsable de la maintenance à l'hôpital.
Pourtant, tout le monde sait que le premier, voire le seul, responsable de ce drame est le ministre de la Santé en personne. Car il faut savoir que ce qui s'est passé à Jendouba, pourrait se répéter n'importe quand n'importe où, dans un établissement de santé. Car le ministère ne paye pas ses prestataires, ni les sociétés de maintenance des équipements qu'ils soient médicaux ou autres. C'est, d'ailleurs, pour cette raison, que la majorité des équipements, dans les hôpitaux, sont perpétuellement en panne.
Les sociétés de maintenance et même les fournisseurs de matériel refusent désormais de conclure des affaires avec le ministère de la Santé, qui s'est révélé un très mauvais payeur. Ce qui fait qu'en plus du matériel défectueux ou en panne, on remarque que la plupart des chantiers dans les hôpitaux sont à l'arrêt, pour manque de payement des entrepreneurs.
Donc, arrêtons de nous lamenter sur notre sort, ou de chercher les boucs émissaires. Les vrais responsables sont là et il est plus que temps de leur demander des comptes, puisqu'ils ne semblent pas vouloir avoir la décence de reconnaitre leur incompétence et de demander de revenir d'où on les a déterrés !
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