L'Etat n'a été capable que de priver certains professionnels comme les cafetiers et restaurateurs de leur gagne pain, au nom de la prévention de la Covid. En réalité, les grands barons de la restauration et des discothèques, continuent à travailler comme si de rien n'était et, même, plus que d'habitude, puisqu'ils commencent leurs « soirées » en milieu d'après midi. Ces établissements assurent des festivités à très haut risque et représentent, carrément, des bombes à retardement, en matière de dissémination de la maladie dans la société. En effet, des centaines de personnes, venues de tous horizons et regroupées dans un milieu confiné, avec un air saturé et une promiscuité absolue, çà ne peut que faire craindre des explosions de foyers de transmission de la Covid. Devant la non amélioration, et pour cause, de la situation épidémiologique, ce seront, toujours les mêmes qui vont trinquer. Les cafetiers seront privés de travail, de même que les restaurateurs de deuxième ordre, alors que ces « pourvoyeurs de Covid » continuent à ramasser des fortunes au détriment de la santé du tunisien. Ces restaurants et autres discothèques démarrent, désormais, leurs « soirées » à partir du milieu de l'après midi. Ce qui ne les empêche pas, le moment venu, de jouer aux prolongations, après avoir fermé les portes de leurs établissements, à l'heure supposée du couvre-feu, tout en laissant les invités « s'amuser » à l'intérieur. Le problème c'est que les autorités qui ne cessent d'harceler les petits professionnels pour la moindre table laissée trainer dans un café, sont les mêmes qui ferment les yeux, voire cautionnent ces boites qui transgressent toutes les lois et les mesures.
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