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Gestion du budget familial : un casse-tête tunisien
Publié dans Tunisie Numérique le 06 - 08 - 2011

La gestion du budget familial constitue un casse-tête pour les petites et moyennes bourses. A chacun son astuce pour s'en sortir : Oula (réserves traditionnelles de produits alimentaires), emprunts bancaires, petits crédits auprès des proches, avance sur salaire, partage des dépenses avec la belle-famille. Divers témoignages recueillis par l'agence TAP, montrent comment les tunisiens font face aux périodes de grande consommation (vacances estivales, Ramadan, Aid, rentrée scolaire, etc.). Dans leurs réponses, tous sont unanimes à dénoncer la spirale de la hausse des prix.
“Je suis incapable de faire face aux nécessités vitales et de subvenir aux besoins de consommation, à cause de la hausse excessive des prix”, a affirmé Mme Nabila Arbi, femme au foyer à la Cité Bahi Ladgham (Borj Louzir-Ariana).
“J'ai recours aux méthodes traditionnelles pour préparer les épices et le couscous (oula). Je cuisine, généralement, des plats sans viande, afin d'économiser un peu d'argent, surtout que la pension de retraite de mon mari n'est plus suffisante pour faire face à l'augmentation des prix de nombreux produits”, a-t-elle dit.
De son côté, M. Hafed Zarrouk, fonctionnaire dans une administration à l'Ariana et père de quatre enfants, reconnaît passer par une crise financière, en raison de la multiplication des exigences et des besoins familiaux (couffin de Ramadan, loisirs pour les enfants, etc.).
Il convient être contraint, souvent, à s'endetter auprès d'amis ou recourir à sa banque pour avoir quelques liquidités, ce qui lui permet une dépense supérieure à son salaire.
La célébration successive du mois de Ramadan et de l'Aïd, suivie de la rentrée scolaire, me paralyse complètement” a-t-il avoué.
Pour Mme Raoudha Daoud, professeur à l'Ariana et mère de deux enfants, “la rationalisation de la consommation est une obligation pour faire face aux exigences de la vie”. Elle estime inacceptable de recourir à l'emprunt. L'excès de dépenses engendre, selon elle, l'endettement et une incapacité de paiement.
Mme Raoudha gère la situation par la fixation d'un plafond pour les dépenses et détermine avec son mari, les priorités qui concernent, essentiellement, les enfants. Surtout, elle économise l'argent en prévision de la rentrée scolaire.
Pour sa part, Melle Hana Ayari, 28 ans, célibataire, travaillant comme ouvrière dans un atelier de confection à Ksar Saîd (La Manouba), n'a pas caché les problèmes financiers familiaux « la pension de retraite de mon père ne suffit pas à couvrir les dépenses quotidiennes», indiquant qu'elle partage les frais de la consommation avec son frère (journalier) surtout au cours du mois de Ramadan”.
« Nous n'avons jamais pensé à des vacances estivales. Passer un congé en dehors de la capitale constitue un rêve difficilement réalisable, car notre souci majeur est d'assurer les dépenses quotidiennes et les charges scolaires de mon frère » a avancé Hana.
Le choix des marchés est, aussi important,” ma mère s'approvisionne au marché d'El Halfaouine dont les prix sont plus abordables que ceux pratiqués à La Manouba”.
Mme Hanane Bessibsa, 26 ans, mariée et ouvrière dans une usine, a reconnu “ne pas arriver à satisfaire les besoins familiaux”, et ce, malgré l'épargne réalisée en prévision du mois de Ramadhan “.
“Mes ressources se limitent pour l'essentiel au salaire que je touche car mon mari travaille en tant que peintre saisonnier en bâtiment, avec des revenus irréguliers”. Parmi ses solutions pour gérer les dépenses, elle cite le recours aux avances sur salaire.
Mme Sameh Salhi, mariée avec quatre enfants à charge, propriétaire d'un atelier de prêt-à-porter à Ksar Said, a choisi de partager les dépenses avec sa belle famille lors du mois de Ramadan. Pour elle « la vie dans une famille élargie, est l'unique solution pour répondre aux exigences de la vie aujourd'hui, et s'assurer un niveau de vie acceptable”.”J'ai choisi de faire mes achats au marché d'Ettadhamen, beaucoup moins cher que les autres marchés avoisinants”, a-t-elle précisé.
Mariée à un chômeur, Assia Ben Romdhane, petite employée de 28 ans, en charge de 3 enfants, est retournée dans le giron familial, ” Mes conditions difficiles m'ont poussée à vivre avec ma famille. Actuellement je passe le mois de Ramadhan chez mes parents. Je partage, ainsi, les dépenses avec mes deux sœurs. Malgré cela, je n'arrive pas à couvrir toutes les dépenses surtout en cette période où se succèdent Ramadan, Aïd et rentrée scolaire. Je me suis trouvée dans l'obligation de demander une avance sur salaire à ma patronne ou de m'endetter auprès de mes proches”.


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