La campagne de vaccination anti covid a fait exploser tous les records de retard et de mauvaise organisation. Et ce grâce à La maîtrise et la compétence hors pair du ministre de la santé et de ses collaborateurs. Mais après que les présidents de la République et du gouvernement aient pris les choses en main, et après les multiples contacts diplomatiques, on a, enfin, reçu suffisamment de doses pour redémarrer la campagne vaccinale, le deal va être celui de bien gérer la suite. Premièrement, et avec suffisamment de doses, il n'est plus permis de rester limités par le débit, trop lent, des centres de vaccination. Les autorités devraient, sérieusement, se pencher sur le sujet pour proposer des alternatives. Comme, par exemple la participation des officines privées. Quoique cette initiative sera, probablement, difficile à exécuter, car les vaccins sont conditionnés en flacons de plusieurs doses. Et pour pouvoir optimiser leur utilisation, il faudra vacciner les gens par groupes, afin de finir à chaque séance les flacons entamés. Ce qui ne sera pas évident à organiser au niveau des officines. Cette piste, ainsi que d'autres seront bonnes creuser, comme celle de mettre à contribution les cliniques privées, mieux équipées et dotées de personnel qualifié pour ce genre d'opération... Ce qu'il faudrait avoir à l'esprit, c'est qu'à ce niveau, le mal est fait pour la vague épidémique en cours, et qu'elle va, forcément décroître, les jours à venir. Donc, l'essentiel serait d'accélérer la vaccination, pour mieux se préparer à la vague attendue pour la rentrée ! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
