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Kaïs Saïed appel à un inventaire de la dette : La dévaluation du dinar par la BCT serait sa cause principale
Publié dans Tunisie Numérique le 28 - 10 - 2021

Le Président de la République a appelé aujourd'hui, jeudi 28 octobre 2021 à un inventaire complet et précis des prêts et dons que la Tunisie a reçus, ces dernières années.
Il a déclaré : « Aujourd'hui, nous sommes dans des conditions financières difficiles, et nous devons connaître le sort des prêts qui sont venus de l'étranger, les milliards qui ont été injectés en Tunisie, mais qu'ils n'ont eu aucun effet dans la réalité, et chacun assumera sa responsabilité pour savoir où est passé l'argent du peuple tunisien ».
Cette déclaration vient lors de la tenue d'un Conseil de ministres qu'il présidait. Saïed a demandé au ministre des finances de faire un inventaire complet de tous ces fonds et de savoir où ils sont allés, affirmant que certains d'entre eux sont allés hors de Tunisie, il a souligné qu'il s'agit de l'argent du peuple et qu'il doit lui y être retourné.
Sous cet angle, l'Observatoire Tunisien de l'Economie (OTE) vient de publier une note d'analyse intitulée « La dévaluation du dinar fait exploser la dette publique » dont les principaux axes s'articulent autour du fait que le déficit budgétaire n'est plus le contributeur le plus important à l'augmentation de la dette publique depuis 2016, qu'à partir de 2018, les intérêts de la dette contribuent plus à l'augmentation de la dette publique que le déficit budgétaire et que la dévaluation du dinar depuis 2016 est le contributeur essentiel de l'augmentation de la dette publique.
L'OTE a présenté, à cet effet, dans sa note un graphique illustrant la corrélation entre le volume croissant de la dette publique entre 2014 et 2018 et les différents facteurs qui ont contribué à son explosion.
Le graphique représente l'augmentation annuelle de la dette publique, intérieure et extérieure, ainsi que les principales causes de cette augmentation. Il montre une augmentation de la dette publique de plus en plus forte à partir de l'année 2016. Selon le ministère des finances, les trois principales causes de l'augmentation de la dette publique sont le déficit budgétaire, les intérêts de la dette ainsi que l'effet de change.
En 2014 et en 2015, c'est le déficit budgétaire qui contribuait le plus à l'augmentation de la dette publique. Cette contribution a fortement augmenté passant de 2 milliards de dinars en 2014 et 2015 à 3,4 milliards de dinars en 2017. La contribution du déficit budgétaire a ensuite fortement diminué à 1,8 milliards de dinars en 2018 suite à la politique d'austérité menée par le Gouvernement.
En parallèle, la contribution des intérêts à l'augmentation de la dette publique est passée de 1,5 milliards de dinars en 2014 à 2,8 milliards de dinars en 2018 soit quasiment le double. De plus, à partir de 2018, les intérêts contribuent plus à l'augmentation de la dette que le déficit budgétaire, indique l'OTE.
Enfin l'évolution la plus importante concerne l'effet du taux de change sur la dette publique. En effet, l'effet de change ne contribuait qu'à hauteur de 1 milliards de dinars en 2014. Suite à la loi sur l'indépendance de la BCT et à la libéralisation du taux de change en avril 2016, la contribution de l'effet de change a explosé.
Dès 2016, la dévaluation du dinar est la cause principale de l'augmentation de la dette publique à hauteur de 3,9 milliards de dinars. Depuis, cette contribution a explosé pour atteindre la somme de 9,5 milliards de dinars uniquement en 2018, soit cinq fois plus que le déficit budgétaire la même année, précise la note de l'observatoire qui s'est basée sur une analyse détaillée des chiffres du ministère des finances.
D'après la note, la dévaluation du dinar a doublé le stock de la dette publique extérieure qui est passé de 29,9 milliards de dinars en 2015 à 60,2 milliards de dinars en 2018.
Les efforts des autorités devraient se concentrer plus sur la stabilisation du dinar que sur l'austérité budgétaire qui contribue moins à l'augmentation de la dette publique que les seuls intérêts de la dette, conclut l'OTE.


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