Mabrouk Korchid : aucune interview que je donne n'est un crime !    CONDOLEANCES : Feu Abdelhamid MAHJOUB    CONDOLEANCES : Saida LAOUITI    DECES : Ali BOUSRIH    Artes : chiffre d'affaires en hausse de près de 22%    OneTech : clôture de la cession de son activité d'emballage pharmaceutique Helioflex au profit du groupe Aluflexpack AG    Officiel: La Jamaïque reconnaît l'Etat de Palestine    Volley | La Mouloudia de Bousalem vice-champion d'Afrique : Un cas édifiant !    Le ST reçoit l'USM samedi : Un virage majeur    Ligue des champions – Demi-finale retour – Mamelodi Sundowns-EST (demain à 19h00) : Pleine mobilisation…    Météo : Temps passagèrement nuageux et températures entre 18 et 26 degrés    Les ministres de l'Intérieur tunisien et libyen : Ras Jedir, symbole de la coopération tuniso-libyenne    Saisie record de cigarettes de contrebande à Remada    Au nom des travailleurs de la mer    Mahdia : recherches en cours de pêcheurs disparus en mer    Fédération de l'enseignement secondaire: Annulation du mouvement protestataire prévu pour aujourd'hui    Aujourd'hui, ouverture de la 9e édition du Festival International de Poésie de Sidi Bou Saïd : Un tour d'horizon de la poésie d'ici et d'ailleurs    La Tunisie invitée d'honneur au Festival international du film de femmes d'Assouan 2024 : En l'honneur du cinéma féminin    Gabès: Une unité de cogénération à la société chimique ALKIMIA    L'EST demande une augmentation des billets pour ses supporters    Kais Saied : ''Personne n'est au-dessus des lois''    Ridha Zahrouni : il n'y a pas de stratégie de lutte contre la violence en milieu scolaire    INM: Les quantités de pluies enregistrées en millimètres durant les dernières 24H    Kais Saied félicite le nouveau président de la chambre législative    Nominations au ministère de l'Industrie, des Mines et de l'Energie    Le Chef de la diplomatie reçoit l'écrivain et professeur italo-Tunisien "Alfonso CAMPISI"    Kais Saied dénonce les échecs de l'économie rentière    La Tunisair annonce des mesures pour faciliter le retour des TRE    Vague de soutien à la journaliste Khouloud Mabrouk    Cellcom : Stratégie gagnante et croissance fulgurante au premier trimestre 2024    Monastir : bientôt la création d'un circuit touristique à Lamta    Espérance Sportive de Tunis -Mamelodi Sundowns : Chaîne et heure du match    FTF : Validation et rejet des listes de candidats    Stade d'El Menzah : Une étude de faisabilité sous l'œil des experts Chinois    Géologie de la Séparation : un film tuniso-italien captivant et poétique à voir au CinéMadart    Hospitalisation du roi d'Arabie saoudite    L'homme qui aimait la guerre    Dette publique | Des résultats en demi-teinte    Green Power Technologie signe un accord de partenariat avec Soteme, pour la distribution des solutions Huawei Fusionsolar en Tunisie    Foire internationale du livre de Tunis : vers la prolongation de la FILT 2024 ?    Malentendues de Azza Filali    Brésil: Elle vient à la banque avec le corps de son oncle pour avoir un prêt en son nom    Campagnes controversées en Turquie : retrait des enseignes arabes des commerces    Ultimatum législatif aux Etats-Unis : TikTok doit être vendu sous un an ou disparaître !    Anne Gueguen sur la guerre à Gaza : la France œuvre pour une solution à deux Etats !    Soutien à Gaza - Le ministère des Affaires religieuse change le nom de 24 mosquées    Un pôle d'équilibre nécessaire    Chute de mur à Kairouan : Le tribunal rend son jugement    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les méfaits d'un choix inadapté : La dévaluation du dinar à la base de l'explosion de la dette publique
Publié dans L'expert le 16 - 06 - 2019


Les effets de la dévaluation outrancière du dinar tunisien commencent à jeter de l'ombre sur le développement économique de la Tunisie qui semble avoir opté pour les mauvais choix, avec l'instauration d'une austérité qui fait autant de mal au pays. Plusieurs économistes ont tiré la sonnette d'alarme, sans avoir d'écho et voilà qu'une étude de l'Observatoire national de l'économie qui vient de mettre le holà, pour donner un autre avertissement sur les conséquences de cette dévaluation mal gérée. La dévaluation du dinar a doublé le stock de la dette publique extérieure, qui est passé de 29,9 milliards de dinars en 2015, à 60,2 milliards de dinars en 2018, indique l'Observatoire national de l'économie, dans une analyse publiée en juin 2019. »Depuis 2016, la contribution de la dévaluation du dinar, à l'augmentation de la dette publique a explosé pour atteindre la somme de 9,5 milliards de dinars, uniquement en 2018, soit cinq fois plus que le déficit budgétaire, la même année ».Chafik Ben Rouine, auteur de cette analyse, démontre ainsi, que la dévaluation de la monnaie nationale est « le contributeur essentiel, à l'augmentation de la dette publique, à laquelle s'ajoutent les intérêts de la dette, à partir de 2018 », soulignant que « les efforts des autorités devraient se concentrer cinq fois plus, sur la stabilisation du dinar, que sur l'austérité budgétaire, qui contribue moins à l'augmentation de la dette publique, que les seuls intérêts de la dette ».Citant comme source le ministère des Finances, l'économiste rappelle que les trois principales causes de la hausse de plus en plus forte de la dette publique, à partir de 2016, sont le déficit budgétaire, les intérêts de la dette ainsi que l'effet de change. »En 2014 et 2015, c'est le déficit budgétaire qui contribuait le plus à l'augmentation de la dette publique. Cette contribution du déficit a fortement progressé, passant de 2 milliards de dinars au cours de ces deux années, à 3,4 milliards de dinars, en 2017″. »La part de ce déficit a ensuite, fortement diminué à 1,8 milliard de dinars en 2018, suite à la politique d'austérité menée par le Gouvernement ». »En parallèle, la contribution des intérêts à l'augmentation de la dette publique n'a cessé de croître, passant de 1,5 milliard de dinars, à 2,8 milliards de dinars, en 2018, soit quasiment le double. De plus, à partir de 2018, les intérêts de la dette participent plus à l'augmentation de la dette que le déficit budgétaire ». »Enfin, l'évolution la plus importante concerne l'effet du taux de change sur la dette publique, dont la part n'était que de 1 milliard de dinars, en 2014. Suite à la loi sur l'indépendance de la BCT et la libéralisation du taux change en avril 2016, la contribution de l'effet de change a explosé. En 2016, la dévaluation du dinar est la cause principale de l'augmentation de la dette publique, à hauteur de 3,9 milliards de dinars », précise Ben Rouine.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.