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Les méfaits d'un choix inadapté : La dévaluation du dinar à la base de l'explosion de la dette publique
Publié dans L'expert le 16 - 06 - 2019


Les effets de la dévaluation outrancière du dinar tunisien commencent à jeter de l'ombre sur le développement économique de la Tunisie qui semble avoir opté pour les mauvais choix, avec l'instauration d'une austérité qui fait autant de mal au pays. Plusieurs économistes ont tiré la sonnette d'alarme, sans avoir d'écho et voilà qu'une étude de l'Observatoire national de l'économie qui vient de mettre le holà, pour donner un autre avertissement sur les conséquences de cette dévaluation mal gérée. La dévaluation du dinar a doublé le stock de la dette publique extérieure, qui est passé de 29,9 milliards de dinars en 2015, à 60,2 milliards de dinars en 2018, indique l'Observatoire national de l'économie, dans une analyse publiée en juin 2019. »Depuis 2016, la contribution de la dévaluation du dinar, à l'augmentation de la dette publique a explosé pour atteindre la somme de 9,5 milliards de dinars, uniquement en 2018, soit cinq fois plus que le déficit budgétaire, la même année ».Chafik Ben Rouine, auteur de cette analyse, démontre ainsi, que la dévaluation de la monnaie nationale est « le contributeur essentiel, à l'augmentation de la dette publique, à laquelle s'ajoutent les intérêts de la dette, à partir de 2018 », soulignant que « les efforts des autorités devraient se concentrer cinq fois plus, sur la stabilisation du dinar, que sur l'austérité budgétaire, qui contribue moins à l'augmentation de la dette publique, que les seuls intérêts de la dette ».Citant comme source le ministère des Finances, l'économiste rappelle que les trois principales causes de la hausse de plus en plus forte de la dette publique, à partir de 2016, sont le déficit budgétaire, les intérêts de la dette ainsi que l'effet de change. »En 2014 et 2015, c'est le déficit budgétaire qui contribuait le plus à l'augmentation de la dette publique. Cette contribution du déficit a fortement progressé, passant de 2 milliards de dinars au cours de ces deux années, à 3,4 milliards de dinars, en 2017″. »La part de ce déficit a ensuite, fortement diminué à 1,8 milliard de dinars en 2018, suite à la politique d'austérité menée par le Gouvernement ». »En parallèle, la contribution des intérêts à l'augmentation de la dette publique n'a cessé de croître, passant de 1,5 milliard de dinars, à 2,8 milliards de dinars, en 2018, soit quasiment le double. De plus, à partir de 2018, les intérêts de la dette participent plus à l'augmentation de la dette que le déficit budgétaire ». »Enfin, l'évolution la plus importante concerne l'effet du taux de change sur la dette publique, dont la part n'était que de 1 milliard de dinars, en 2014. Suite à la loi sur l'indépendance de la BCT et la libéralisation du taux change en avril 2016, la contribution de l'effet de change a explosé. En 2016, la dévaluation du dinar est la cause principale de l'augmentation de la dette publique, à hauteur de 3,9 milliards de dinars », précise Ben Rouine.

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