Comme cela était prévu, le variant Omicron, occasionnant des infections très nombreuses car il est très contagieux, mais, heureusement, sans trop de cas graves, est en train de faire souffrir les équipes des services des urgences. Le personnel de ces services étant, en effet, sur la première ligne de front, est spécialement exposé à ce variant. Le nombre de soignants qui en sont tombés malades commence à inquiéter. Non pas par la gravité des infections, mais le nombre d'absence qu'il est en train de susciter. Les services d'urgences sont particulièrement vulnérables pour plusieurs raisons. D'abord, le personnel y est très exposé aux contaminations, et, ensuite, parce que la vague épidémique n'en est qu'à son début, et la baisse de l'effectif à cause des absences va, fatalement, coïncider avec l'augmentation du nombre de malades qui vont affluer dans ces services. Le chef du service des urgences de l'hôpital Abderrahmen Mami à l'Ariana, le Dr Rafik Boujdaria, commence à ressentir les effets de cette vague, et n'a pas manqué de le faire remarquer, à travers sa page facebook. Il a, en effet publié un enregistrement, dans lequel il parle de ce risque lié à l'émergence du variant Omicron, en citant l'exemple de son service qui a connu la contamination de cinq infirmiers en une seule journée. Concernant les retombées de cette grande contagiosité sur le déroulement du travail sans ces service, le Dr Boujdaria a fait part de ses craintes quant à l'obligation qu'il va avoir de réduire les effectifs, pour passer de cinq infirmier par prisse, à deux, voire, un infirmier seul, par prise. Or, avec un effectif aussi réduit, il ne sera plus possible de faire face à l'afflux de malades que ces services ne manqueront pas de connaitre dans les jours à venir ! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
