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Entre les délires de Chebbi-Ghannouchi et les inepties chez Sami Fehri que demande le peuple?!
Publié dans Tunisie Numérique le 22 - 04 - 2022

Beaucoup de citoyens tunisiens n'ont pas loupé une miette du débat passionné et passionnant entre les deux finalistes de la présidentielle française, Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Et les Tunisiens ont bien raison, ça vole tellement haut là-bas et tellement bas par ici qu'on a parfois besoin de ces bouffées d'oxygène. C'est une question de santé mentale. Quand on commence sa journée avec les délires des frères Chebbi et de Rached Ghannouchi et qu'on la finit avec les inepties des séries ramadanesques chez Sami Fehri on ne peut pas être bien dans sa tête…
Je ne vais pas me mettre à comparer une démocratie gravée sur le marbre – et encore elle a aussi ses ratés – et les balbutiements de la jeune démocratie tunisienne. Mais force est de constater que ce qui se passe là-bas nous change drôlement de l'agitation puérile et stérile de la classe politique tunisienne, surtout cette opposition qui maintenant s'est mise en tête de monter un gouvernement parallèle…
Quand on n'a pas été capable de braver les matraques et bombes lacrymogènes des policiers pour forcer le passage et rouvrir le Parlement, a-t-on une once de crédibilité quand on laisse entendre qu'on va installer un gouvernement parallèle ? Quand on se planque derrière un écran pour organiser des séances plénières virtuelles et qu'on pleurniche après parce que traqué par la justice peut-on raisonnablement mettre dans les têtes des citoyens qu'on est capable de mettre en place un gouvernement rival ?
Il y a une autre source de pollution des esprits – et Dieu sait qu'il y en a déjà suffisamment ! – qu'il faut stopper de toute urgence : ces commisérations autour des brimades administrées par l'une des pires dictatures du monde (ce n'est pas moi qui le dis ce sont les adversaires du chef de l'Etat, Kais Saied). Il faut arrêter avec ça. Il faut cesser d'insulter l'intelligence des Tunisiens. Si on était sous la botte de l'un des pires régimes au monde cela se saurait. D'abord si c'était le cas il y a longtemps que ceux qui s'égosillent en serinant ça à longueur de sorties médiatiques seraient derrière les barreaux, sans autre forme de procès.
La Tunisie l'une des pires dictatures au monde, de qui se moque-t-on ? Enfin il faut savoir raison garder ! Que les pleurnichards de la deuxième République aillent raconter ça à l'opposant numéro un de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, qui croupit actuellement en prison et qui va y rester un bon bout de temps suite à une condamnation sur la base de crimes et délits fabriqués de toutes pièces, et très grossièrement. Que les opposants de Saied aillent en toucher un mot aux rares dissidents chinois. Qu'ils aillent débiter ça devant les milliers de détenus d'opinion égyptiens qui remplissent à ras bord les prisons de Abdel Fattah al-Sissi. Qu'ils aillent se plaindre auprès des Nord-Coréens. Etc.
Et maintenant cette démarche pathétique des nahdhaouis pour tenter de convaincre le Parlement allemand que les députés frondeurs qui ont osé tenir une plénière virtuelle au pays de Saied risquent de finir au bout d'une corde ou que sais-je encore. Comme si les Allemands étaient dans une autre planète et qu'ils ne savaient pas ce qui se passe réellement en Tunisie. A part se ridiculiser une fois de plus – mais puisque le ridicule ne tue guerre… – ils n'obtiendront rien de la part des Allemands, surtout après le quitus des parlementaires européens jusqu'aux élections de décembre 2022.
Au risque de me répéter, s'opposer au président de la République est un droit, c'est même un devoir, et exiger des contre-pouvoirs est une nécessité absolue pour toute démocratie qui se respecte. Et de ce point de vue les citoyens tunisiens ne lâcheront rien, épaulés par les partenaires étrangers qui veillent au grain. Mais encore faut-il que ce qui nous sert de classe politique respecte suffisamment la volonté populaire pour enfin se rendre à l'évidence : Ceux qui ont été démis par Saied l'ont été parce que c'est ce que voulait la grande majorité des Tunisiens. Aucun des sondages faits depuis le 25 juillet 2021 ne dit le contraire et les Tunisiens le crient tous les jours sur les réseaux sociaux…
L'avenir du pays se bâtira sans ses bourreaux, sans ceux qui l'ont mis à genoux à coups de dérives et débordements de toutes natures que les Tunisiens ont patiemment supportés durant 11 longues années. L'actuel chef de l'Etat n'est certes pas un parangon de démocratie, mais il n'est pas le seul, le moule de Bourguiba et de Ben Ali n'a pas fabriqué beaucoup de démocrates dans l'âme à ce que je sache. Nous sommes tous des apprentis en la matière. Alors que les opposants arrêtent de nous bassiner avec ça et qu'ils aient un peu de considération pour le peuple. Qu'ils arrêtent de penser que nous sommes des sous-citoyens au point de prendre des vessies pour des lanternes. Ça suffit.
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