Un pilote d'avion a vu sa carrière brisée à cause d'une condamnation pour consommation de drogues. Il a suffi d'un centième de gramme trouvé dans ses urines pour que le test soit déclaré «positif». Faouzi M. est un habitué des grandes boîtes de nuit où l'alcool et les produits stupéfiants coulent à flots. Arrêté lors d'une ronde de la police au mois de juin dernier, il fut traduit en justice pour consommation de stupéfiants . Il a beau affirmer n'avoir jamais fumé de sa vie, ni consommé de drogues douces ou fortes, la Cour l'a condamné en première instance à une année de prison ferme et à une amende de mille dinars, malgré l'intervention de son avocat qui a voulu prouver qu'il s'agit d'un tabagisme passif, que son client a passé la soirée en compagnie des fêtards qui ont peut-être consommé cette matière stupéfiante. Dans sa plaidoirie, l'avocat s'est basé sur le rapport d'analyse d'urine qui indique la présence d'un centième de grammes de stupéfiants, une quantité inférieure à 0,8 % celle qui constitue la limite accordée par la loi concernant l'usage des stupéfiants et des alcools. La Cour d'appel a réexaminé l'affaire dernièrement et a confirmé le premier jugement.