Selon le journal Achourouk, un ensemble de fonctionnaires de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie de Tunisie (CNAM), à Tunis et à Ben Arous ont observé un sit-in, hier 12 octobre, dans leurs bureaux, un acte qui a provoqué un retard au niveau de traitement des affaires des citoyens voire même une paralysie. Le sit-in cible le directeur général adjoint de la CNAM et les fonctionnaires revendiquent l'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. D' autre part, les médecins exerçant au sein des Caisses de l'assurance maladie et des caisses de sécurité sociale continuent leur grève illimitée entamée depuis le 4 octobre 2011, une grève jugée formellement illégale par le ministère des Affaires sociales, et dont les principaux lésés sont les affiliés de la CNAM, qui voient leurs demandes retardées et non traitées. Il s'agit essentiellement de demandes de remboursement de frais médicaux, de prises en charges d'interventions chirurgicales ou demandes d'appareillages médicaux, tributaires d'un accord médical préalable. Les cadres médicaux revendiquent une augmentation des salaires ainsi qu'une prime de rendement égale à trois salaires et demi par an, soit une augmentation mensuelle de l'ordre de 700 dinars. Belgacem Jemni, secrétaire général du Syndicat général des caisses sociales, a déclaré que des efforts sont entamés actuellement en vue de parvenir à un accord avec le ministère des Affaires sociales. La grève des médecins continue sans prendre en considération les citoyens qui souffrent énormément à cause du retard provoqué. Quand cesseront-ils de servir de monnaie d'échange dans ce genre de bras de fer entre les grévistes et le ministère de tutelle ?