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Ukraine : Zelensky toujours debout 1 an après, Première défaite de Poutine, d'autres suivront
Publié dans Tunisie Numérique le 24 - 02 - 2023

Un an après l'incursion des chars russes en Ukraine cette dernière est toujours debout, résiste et même engrange d'éclatants succès militaires. Depuis le 24 février 2022 Vladimir Poutine s'acharne, bombarde, massacre des civils, détruit les infrastructures énergétiques. Un an après Volodymyr Zelensky pulse encore, plus que jamais et sa cause gagne du terrain dans le monde, comme le démontre le vote d'hier à l'Assemblée générale de l'ONU : 141 Etats en faveur de la résolution contre la Russie sur 193 Etats membres. Et le temps joue pour Kiev…
Biden l'a promis sur le sol ukrainien
Le président américain, Joe Biden, l'a martelé en Ukraine le 22 février : les alliés ne laisseront jamais tomber les Ukrainiens, ils ne laisseront jamais les Russes les écraser sous leurs bottes. Et le soutien militaire ira crescendo jusqu'à ce que les troupes de Poutine soient boutées hors des territoires qu'elles ont arrachées. C'est ce qui se dira partout ce vendredi 24 février dans les chancelleries occidentales et chez les amis de l'Ukraine, et ils sont nombreux.
Bien entendu l'affaire ne sera pas simple, Zelensky et les siens payeront encore le prix de guerre, le prix de la barbarie. Pas plus tard qu'hier le maître du Kremlin a vanté le pouvoir de destruction de son nouveau missile thermonucléaire intercontinental Sarmat. Par ailleurs il s'est engagé à fournir à son armée un matériel moderne, une manière de dire que ses équipements actuels sont d'un autre temps, ce qu'il a payé cher sur le terrain. Mais la question est qui va lui livrer ce matériel ou l'aider à le fabriquer ? L'Inde, la Chine ?
L'autre question est l'état réel de l'industrie militaire russe. Aux dernières nouvelles le test de missile balistique qu'il voulait faire pour impressionner et terroriser Biden – il était juste à côté à Kiev – a été un flop. Quant à son stock de têtes nucléaires qui lui permet de bomber le torse, quelque 9000 engins dit-on, là aussi il faut savoir dans quel état il se trouve effectivement. On sait que jusqu'en 2014 cet équipement était entretenu et bichonné en Ukraine, depuis on ne sait pas ce qu'il est devenu.
La Chine fait peur, mais…
En tout état de cause ce que Poutine a les alliés en ont 100 fois plus, avec leur solidarité en plus. De toute évidence la Russie ne pèse pas lourd devant la puissance de feu occidental, ce qui inquiète les alliés c'est la possibilité que les coups portés à Moscou l'énervent au point de commettre un mauvais geste, par exemple actionner un ou deux boutons nucléaires. Et puis il y a l'énigme chinoise…
Pékin reste un allié indéfectible de la Russie, et le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, l'a dit ouvertement à Moscou le 20 février, face à Poutine. D'habitude le maître du Kremlin ne reçoit que les dirigeants de son rang, des chefs d'Etat, mais pas quand il s'agit de la Chine. Wang Yi c'est le président Xi Jinping, ou presque. Si Poutine a dérogé à la règle c'est aussi en vertu du poids des liens entre les deux pays et de ce qu'il attend de la deuxième puissance militaire et économique du monde.
Mais quels que soient les liens entre Pékin et Moscou – quelque 185 milliards de dollars d'échanges commerciaux en 2022 et 200 milliards en 2023 – ça ne pèse pas grand-chose devant les centaines de milliards que génèrent les relations avec les USA et l'Europe. Jinping est réaliste et pragmatique. Quand on a… de bouches à nourrir on ne se lance pas dans un soutien militaire pour une cause qui n'égalera jamais le bénéfice du business avec l'Occident.
Comment se terminera cette affaire ?
La Chine très certainement jouera au parrain et veillera à ce que la Russie ne soit pas complètement défaite. Pékin aura besoin d'elle pour son projet de nouvel ordre mondial, face aux Américains, mais il ne faudra pas compter sur les Chinois pour aller plus loin avec Poutine. Ne pas "écraser" complètement la Russie, c'est aussi la conviction du président français, Emmanuel Macron. Alors comment finira cette affaire ?
Ce conflit finira comme le dit Macron depuis le début et comme d'ailleurs finissent toutes les guerres : à la table des négociations. Mais les termes ont changé. Paris parle maintenant de "défaite" qu'il faudra infliger à Poutine, en d'autres mots des revers militaires sur le terrain pour obliger le Kremlin à ouvrir la porte d'une paix négociée. Mais là aussi il y a de nouvelles exigences : le "droit international", "l'intégrité territoriale" et "la souveraineté de l'Ukraine". Macron l'a dit à Paris devant le même ministre chinois qui était à Moscou.
C'est donc la preuve que d'une façon ou d'une autre, tôt ou tard, on en viendra à ces discussions techniques pour rebâtir la coexistence la plus pacifique possible entre la Russie et l'Ukraine. Mais pas maintenant, pas tout de suite. Avant ce rendez-vous les alliés feront en sorte que Zelensky ait des avantages décisifs sur le terrain pour pouvoir imposer à Poutine les conditions d'un arrêt des combats.
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