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France-La faute politique de trop : Macron célèbre une fête juive à l'Elysée, même le CRIF l'a lâché…
Publié dans Tunisie Numérique le 08 - 12 - 2023

Le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, en a beaucoup fait, beaucoup trop, pour donner des gages de soutien à Israël après l'attaque du 7 octobre. La République française en a beaucoup fait, beaucoup trop, pour manifester sa sympathie à l'Etat hébreu, quelles que soient les horreurs qu'il commet au nom de sa "légitime" vengeance. Macron n'avait pas besoin d'en rajouter, Benjamin Netanyahu et compagnie avaient tout ce qu'ils voulaient. Mais il a fallu que le président hyperactif en fasse des tonnes jusqu'au débordement de la célébration de la fête juive de Hanouka, hier jeudi 7 décembre dans la soirée, dans le temple de la laïcité, le palais de l'Elysée…
Le président de la République, qui multiplie les grands écarts jusqu'à être complètement inaudible dans le monde arabe, n'a pas pu s'empêcher de prendre part à cette célébration religieuse. Rien ne l'y obligeait et personne ne le lui a demandé, il l'a fait de son propre chef sans doute pour tenter un de ces coups politiques très improbables dont il a le secret. Flop monumental.
La gauche, laminée au Parlement par le bâton de la Première ministre Elisabethh Borne (on n'a jamais vu autant de 49.3 pour faire passer en force les lois), n'en demandait pas tant. Les députés de la gauche se sont jetés goulûment sur la glissade de Macron en dénonçant une violation flagrante du principe de laïcité, surtout la loi de 1905 qui grave sur le marbre la séparation des Eglises et de l'Etat en France…
Et la gauche a raison de fulminer. Quand on pense à tout le raffut que l'exécutif a fait autour de l'abaya et du qamis à l'école, au motif que ce sont des signes religieux ostensibles et qu'en tant que tels ils n'ont pas leur place dans les établissements scolaires de la République laïque. L'abaya et le qamis Non, la Hanouka Oui et qui plus est dans le lieu qui incarne le sommet de l'Etat français. Un désastre politique majeur.
Le pire dans cette affaire c'est que même ceux que le président courtisait, la communauté juive, ont pris leurs distances et même carrément lâché Macron. Ce vendredi sur Sud Radio, Yonathan Arfi, le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), a déclaré que la célébration de cette fête juive à l'Elysée était "une erreur." "Effectivement ce n'est pas la place au sein de l'Elysée d'allumer une bougie de Hanouka parce que l'ADN républicain c'est de se tenir loin de tout ce qui est religieux", a-t-il ajouté.
Pourtant Yonathan Arfi n'est pas un tendre, le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon en sait quelque chose. Mais voilà, cette image du grand rabbin de France, Haïm Korsia, qui allume la première bougie de Hanouka, flanqué du président de la République, n'a rendu aucun service aux Juifs, au contraire on voudrait souffler sur les braises de l'antisémitisme on ne s'y prendrait pas autrement.
"Faute politique impardonnable", a commenté Manuel Bompard, coordinateur de LFI, en glissant que "samedi nous célébrons la date d'anniversaire de la loi de 1905". Même son de cloche chez Thibault de Montbrial, président du CRSI (Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure) : "C'est une vraie faute politique"…
Les socialistes n'ont pas raté Macron non plus : "On ne transige pas avec la laïcité. Ce commun est précieux mais fragile", a asséné Carole Delga, présidente de la région Occitanie. Seul le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tenté de défendre son président, très maladroitement d'ailleurs : il n'y a pas eu de "violation de la laïcité" lors de cette célébration, a-t-il dit ce vendredi sur France info. Inutile de vous dire qu'il n'a convaincu personne.
Rappelons que lors de cette cérémonie à l'Elysée on a décerné à Macron le prix annuel de la Conférence européenne des rabbins (CER), qui récompense le combat contre l'antisémitisme et la sauvegarde des libertés religieuses. Le président a peut-être eu son prix mais la République y a laissé beaucoup de plumes et sans doute beaucoup du peu d'unité nationale qui existait encore. Ce n'est pas la première faute politique de Macron et sans doute pas la dernière. Tout ça pèsera très lourd dans le passif que les annales de l'Histoire lui prépare déjà.



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