Apparemment, les dossiers qui attendent les responsables au ministère de l'Education sont nombreux et complexes. Beaucoup de sujets sont récurrents et attendent depuis longtemps. Jusqu'à présent, certains points importants n'ont pas trouvé leur voie vers une solution et sont donc restés en suspens. Sur une dizaine de chantiers ouverts dans ce secteur, on peut noter celui du temps scolaire. La question de son réaménagement s'est imposée avec plus de force depuis 2009. Des consultations se sont tenues pour essayer d'apporter la réponse adéquate à cette problématique. Divers scénarios ont été prônés. Certains, d'ailleurs, ont été retenus et proposés aux nouvelles autorités de l'éducation. Toutefois, un point essentiel semble avoir échappé à beaucoup de gens. On ne peut pas, justement, parler de temps scolaire sans parler de temps administratif. L'un ne peut pas aller sans l'autre. C'est vrai que l'on a longtemps parlé des loisirs, des repos, des examens, du contrôle continu, etc. C'est vrai, aussi, que l'on a fait des suggestions intéressantes et pratiques. Mais le lien n'a pas été clairement établi entre ces deux temps. Concernant le temps ou le rythme scolaire il y a la conviction qu'une nouvelle orientation doit être introduite. Elle permettra, surtout pour les élèves, d'alléger les charges et de les conduire vers d'autres occupations extrascolaires complémentaires. En plus des cours et des heures qui leur sont consacrées il est prévu des programmes de détente et de loisirs en vue d'accompagner l'opération d'apprentissage. Cette dernière doit, impérativement, être entourée de toutes les garanties de réussite. L'intégration d'activités sportives, culturelles ciblées (sans intervention de parties politiques), excursions et voyages, développement des talents, création de clubs, etc… sont de nature à redynamiser le rythme scolaire et à donner à l'espace scolaire plus de vivacité et de capacité à interagir avec son environnement. Or, ce dernier doit être prêt à accueillir l'école par une autre réorganisation. En l'occurrence le rythme administratif. Les autorités (le Premier ministère en particulier) avaient envisagé depuis plusieurs années d'examiner cette question. Sous la pression de l'opinion publique l'idée a pris son chemin, poussant ces mêmes autorités à imaginer deux scénarios possibles permettant de libérer beaucoup plus les travailleurs.