Le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Gafsa a autorisé aujourd'hui lundi l'arrestation de deux personnes originaires de pays d'Afrique subsaharienne, soupçonnées d'être impliquées dans l'assassinat avec préméditation de deux éleveurs de chameaux, dont les corps ont été retrouvés hier dimanche, dans la zone désertique s'étendant entre les villes de Tozeur et Metlaoui à Gafsa, près de Wadi Al-Gueifla. Le porte-parole des tribunaux de Gafsa, Chaaban Hajlaoui, a confirmé que « le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Gafsa, chargé d'enquêter sur l'incident de l'assassinat de deux éleveurs de chameaux originaires des régions de Daghums (gouvernorat de Tozeur) et Metlaoui (Gouvernorat de Gafsa), a autorisé l'arrestation de deux personnes originaires de pays d'Afrique subsaharienne pour… Meurtre avec préméditation et intention préalable. A rappeler, qu'hier dimanche, des citoyens ont découvert les corps de deux personnes tuées au lieu susmentionné, ils se sont précipités pour en informer le district de la Garde nationale à Metlaoui, qui à son tour a informé le parquet près le tribunal de première instance de Gafsa, qui a autorisé ce l'ouverture d'une enquête sur l'incident. Le porte-parole officiel du Tribunaux de Gafsa a révélé que "les premiers éléments de l'enquête sur les lieux de l'accident ont montré des traces de violences sur les corps des deux victimes, outre la découverte d'un fusil de chasse et d'une moto brisés". Il a souligné, dans ce contexte, que « la découverte de ces deux corps dans la zone désertique entre les villes de Tozeur et Metlaoui a coïncidé avec une plainte déposée par deux personnes originaires de pays d'Afrique subsaharienne affirmant qu'elles avaient fait l'objet d'une tentative d'assassinat, vols et violences commis par des inconnus. Selon la même source judiciaire, l'Equipe de Recherche et d'Inspection du District de la Garde Nationale à Metlaoui, qui a entrepris l'enquête préliminaire, poursuivra les investigations et les recherches dans le dossier, d'autant plus qu'"une troisième personne originaire d'un pays subsaharien est soupçonnée d'être impliqué, et est maintenant en fuite. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!