L'annulation de la politique de transfert des réfugiés au Rwanda par le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, a suscité un vif débat sur les réseaux sociaux, tant chez les migrants que chez les Britanniques. La politique de transfert au Rwanda Cette politique, mise en place par l'ancien Premier ministre Rishi Sunak, prévoyait de déporter les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni vers le Rwanda. L'objectif de cette mesure était de dissuader les traversées illégales et de lutter contre les réseaux de passeurs. Cependant, Keir Starmer a annoncé que son gouvernement travaillait sur une nouvelle stratégie pour combattre les gangs de trafiquants et sécuriser les frontières, incluant la création d'une Direction de la sécurité des frontières. Réactions sur les réseaux sociaux Les réactions à cette annulation ont été diverses. Certains utilisateurs ont exprimé leur étonnement face aux actions de Sunak, lui-même d'origine indienne, envers les réfugiés. Ils ont souligné l'ironie d'un migrant récent imposant des politiques strictes sur d'autres migrants. En contraste, Starmer, d'origine britannique, a immédiatement annulé cette politique dès son arrivée au pouvoir. D'autres critiques ont interrogé Sunak sur ses motivations derrière cette politique. Ils ont demandé pourquoi il avait choisi de déporter les réfugiés au lieu de chercher à les intégrer dans la société britannique, une intégration dont il avait lui-même bénéficié. Mise en œuvre et impact de la politique En réalité, aucun réfugié n'a été transféré au Rwanda sous cet accord, à l'exception de deux demandeurs d'asile dont les demandes avaient été rejetées et qui ont accepté de partir volontairement moyennant une indemnité de 3 000 livres sterling, selon le Telegraph. La nouvelle ministre de l'Intérieur, Yvette Cooper, a affirmé que l'une des priorités de son gouvernement serait de "maintenir des frontières sécurisées". Elle a souligné que la création de la Direction de la sécurité des frontières serait une priorité lors de ses premières réunions avec les responsables.
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