Les Etats-Unis, sous l'administration Trump, ont entamé une campagne massive d'expulsions de migrants en situation irrégulière. Cette opération, décrite par la Maison-Blanche comme « la plus grande de l'Histoire », a déjà conduit à l'arrestation de 538 migrants qualifiés de « criminels illégaux ». Ces expulsions, réalisées à bord d'avions militaires, s'inscrivent dans une série de mesures radicales prises dès les premiers jours du second mandat de Donald Trump. Une promesse de campagne mise en œuvre Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait promis une politique stricte contre l'immigration clandestine. Quelques jours après son investiture, il a tenu parole en déclarant un « état d'urgence nationale » à la frontière sud avec le Mexique. Cette décision s'accompagne du déploiement de troupes et de l'expulsion d'étrangers jugés criminels. Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, a annoncé fièrement sur X (anciennement Twitter) : « L'opération d'expulsions de masse la plus grande de l'Histoire est en cours. Promesses tenues. » Les réactions internationales et nationales Cette politique n'a pas tardé à susciter des réactions. L'ONU a rappelé aux Etats-Unis que le droit à l'asile est « universellement reconnu » et a exhorté Washington à respecter ses obligations en matière de droits humains. En interne, la situation est également tendue. À Newark, dans l'Etat de New York, des agents de l'immigration ont été accusés d'avoir mené une descente sans mandat dans un établissement local, arrêtant à la fois des migrants et des citoyens. Cette descente a déclenché de vives critiques, notamment de la part du maire de Newark, Ras J. Baraka. Une politique économique et diplomatique en toile de fond En parallèle de cette offensive contre l'immigration, Donald Trump a fait des déclarations surprenantes lors d'une interview avec Fox News. Il a exprimé son intention de réduire les droits de douane imposés à la Chine, un revirement inattendu après avoir menacé de les augmenter à hauteur de 10 %. Trump a également évoqué son désir de renouer le dialogue avec Kim Jong-un, le dirigeant nord-coréen, tout en poursuivant ses critiques contre la Californie, Etat progressiste qu'il a accusé de mauvaise gestion des ressources en eau et des catastrophes naturelles. Une visite sous tension en Californie Le déplacement de Trump en Californie est particulièrement attendu. Cet Etat, touché par des incendies dévastateurs, est au cœur des tensions entre le président républicain et le gouverneur démocrate Gavin Newsom. Ce dernier, fervent opposant à Trump, a promis de défendre la Constitution et de lutter contre les politiques jugées régressives du président. Trump, fidèle à son style provocateur, a menacé de couper les aides fédérales à la Californie, affirmant que les politiques environnementales démocrates étaient responsables de la pénurie d'eau et, par conséquent, des incendies. Une administration divisée et controversée Alors que Trump poursuit ses politiques controversées, les critiques s'intensifient au sein même des Etats-Unis. Si ses partisans saluent sa fermeté, ses opposants dénoncent des actions brutales et déshumanisantes, notamment vis-à-vis des migrants. Cette opération d'expulsions, symbolique de son approche radicale, risque de marquer durablement son second mandat et de renforcer les divisions au sein du pays. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!