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Ukraine : 3 bonnes nouvelles après 3 ans d'horreurs quotidiennes, c'est terrible pour Poutine…
Publié dans Tunisie Numérique le 24 - 02 - 2025

3 ans… 3 ans de bombardements quotidiens avec leurs lots de morts, de destructions, d'acharnement sur les civils et les infrastructures sensibles. En dépit de tout cet étalage de cruauté sans nom, de mépris manifeste de tout ce qui fait de nous des humains, celui par qui tout a commencé, le président russe, Vladimir Poutine, n'a toujours pas ce qu'il veut. A ce qu'on sache il n'a pas planté son drapeau dans la capitale ukrainienne, Kiev. En dépit de tout ce qu'elle a subi l'Ukraine n'a pas capitulé et ne capitulera jamais. Les Ukrainiens ne capituleront jamais. C'est la première défaite du Kremlin et une bonne nouvelle pour les valeurs qui bétonnent ce qui fait encore sens pour l'Humanité..
Personne ne pariait un Rouble sur l'Ukraine et pourtant…
Quand toute cette funeste affaire a commencé, le 24 février 2022, presque tout le monde pariait sur l'ogre russe, presque personne ne misait un Rouble sur Kiev. 3 ans après les Ukrainiens sont toujours debout, plus fiers et plus combatifs que jamais. Pour les Européens qui tremblent encore face à leurs responsabilités devant l'Histoire cet exemple de courage devrait abattre toutes les résistances. On verra ce que fera et dira ce lundi à Washington le président français, Emmanuel Macron, .
Poutine a fait tout ce qu'il a pu pour faire plier l'adversaire le plus coriace qu'il ait jamais eu, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Le moins qu'on puisse dire est que Moscou n'est pas parvenu à ses fins. Si le maître du Kremlin considère que la victoire c'est s'asseoir sur 18 à 20% du territoire voisin, c'est s'installer sur 4 régions qu'il déstabilise depuis des années au motif qu'il défend les russophones, grand bien lui fasse. Mais tous les gens sérieux font une toute autre lecture de ce pseudo triomphe russe.
La vérité est que Poutine a balancé sur le voisin tout ce qu'il a pu : Bombes, missiles, obus, drones… Ça n'a pas suffi, il est allé quémander une aide en Iran, en Corée du Nord et même en Tchétchénie. Mobiliser sur le terrain de jeunes Nord-Coréens qui ne mangent même pas à leur faim et qui ne se sont jamais frottés à un ennemi sur le terrain, ce n'est pas l'idée que l'on se fait de la "Grandeur russe" que clame son président…
L'arme nucléaire, SARMAT, "Kinjal", "Orechnik"…. : Du vent !
Si le président Joe Biden et les Européens avaient eu le même courage que les Ukrainiens face aux soldats russes, si dans leur aide militaire ils avaient osé monter aussi haut que les soutiens de Moscou cette guerre serait finie dès les premières semaines. Le monde entier a fini par découvrir que la Russie est un colosse aux pieds d'argile et son maître un Tigre de papier. Les Occidentaux le savent depuis le tout premier jour de ce conflit, ils n'ont pas eu le courage de frapper à la hauteur des crimes de Moscou.
On a tout entendu : les armes nucléaires, le missile thermonucléaire SARMAT, l'hypersonique "Kinjal", dernièrement le "dévasteur Orechnik", etc. Tout ça c'était du vent, Moscou n'est assis sur rien. Le peu qu'il a – et encore il faut s'assurer de son fonctionnement – les camps d'en face en ont 10 fois plus, au moins. On en est là, 3 ans après, parce que les Occidentaux n'ont pas eu le courage de foncer alors que le devoir leur en intimait l'ordre. C'est une défaite morale sur laquelle a capitalisé Poutine et qu'il essaie de tourner à son avantage, auprès d'un Donald Trump qui a un penchant manifeste pour les tyrans, (il tente lui-même d'en devenir un), les sanguinaires…
Mais la paire échouera. Quand ils quitteront leurs fauteuils l'Ukraine sera toujours là. Ce lundi 24 février le président Zelensky salue la "résistance" 3 ans après l'incursion des chars russes. Et il n'est pas le seul à rendre hommage au héroïsme de ses soldats, de nombreux dirigeants étrangers ont débarqué à Kiev pour redire haut et fort leur appui au moment où les USA tournent casaque, sur fond de marchandage sordide avec la Russie et l'Ukraine pour faire main basse sur ses richesses.
La délivrance sera allemande, la France n'est plus seule
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Antonio Costa et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, sont venus en train ce lundi matin à Kiev. Au menu un Sommet auquel prendront part 13 dirigeants et 24 autres par visioconférence, a dit la présidence ukrainienne. Ce n'est pas tout, Antonio Costa a annoncé un Sommet européen spécial le 6 mars prochain. Le réveil européen quoi que tardif est la 2e bonne nouvelle pour Kiev.
"Dans cette lutte pour la survie, ce n'est pas seulement le destin de l'Ukraine qui est en jeu. C'est le destin de l'Europe", a martelé Mme von der Leyen dans un message sur les réseaux sociaux. Et on pourra compter sur son pays, l'Allemagne, la première économie de la zone euro, pour un vrai sursaut européen. L'homme d'affaires Friedrich Merz a gagné les législatives anticipées du 23 février, beaucoup de choses vont changer.
Jusqu'ici la France était la seule à clamer la nécessite d'une Défense européenne capable de régler toute seule les problèmes du continent, en premier le problème russe, le président Emmanuel Macron ne sera plus seul. D'ailleurs Merz avait dit avant sa victoire que Paris sera sa première destination. Tout un symbole. Sa mission ne sera pas simple, à commencer par le casse-tête de la coalition pour gouverner, mais avec la disparition du chancelier Olaf Scholz au moins on sortira de l'attentisme, de l'indolence et de la couardise.
Merz a déclaré hier que l'Europe va monter crescendo dans son armement jusqu'à ne plus dépendre des Américains. Paris, Berlin, Londres et tous ceux qui le veulent en avaient les moyens, c'est la volonté qui leur manquait. Le fait que les Américains ne soient plus des alliés sûrs, un tournant qui a commencé depuis Barack Obama et s'est accéléré avec Trump, est l'épouvantail qui manquait aux Européens pour hâter le pas vers leurs autonomie stratégique. L'Allemagne peut changer toute la donne et ça c'est la 3e bonne nouvelle, pour l'Europe comme pour l'Ukraine.
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