TUNIS (TAP) - Après le premier tour de manivelle au sud tunisien du long métrage du réalisateur français Jean Jacques Annaud "La Soif noire" ou "Black Gold" (actuellement en phase de post production), la Tunisie sera de nouveau un plateau de tournage de deux autres films à travers lesquels l'acteur espagnol Antonio Banderas, signera son prochain retour en Tunisie, en tant que co-producteur, réalisateur et acteur principal. En effet, un accord de co-production de deux films "Automates" et "Solo" entre les sociétés de production Green Moon de l'artiste espagnol Antonio Banderas, Vertice 360 et Quinta communications (ex-Satpec), vient d'être signé, informe un communiqué de presse du groupe Tarak Ben Ammar. "Automates" dont la production commencera cette année sera tourné en grande partie en Tunisie et quelques jours en Egypte. Moyennant un budget de 35 millions de dollars, ce projet sera dirigé par le cinéaste visionnaire Gabe Ibanez (réalisateur du film d'horreur, Hierro, projeté en séances spéciales lors de la semaine de la critique, Cannes 2009), d'après un scénario de Javier S. Donate, Gabe Ibanez et Igor Legarreta. Ce film de fiction, où Antonio Banderas sera co-producteur et acteur principal "est une vision épique du futur quant la civilisation humaine est dépassée par l'intelligence artificielle, dans un monde où l'éco-système de la terre est sur le point de s'effondrer. Influencé par la théorie de la singularité qui a fait l'objet ces derniers mois, de nombreuses publications ainsi que de livres à succès, "Automates" se veut une "éblouissante exploration de l'origine de la relation entre l'Homme et les robots. Selon cette même source, c'est en 2012, que les trois compagnies commenceront le tournage du deuxième film "Solo", moitié en Tunisie et moitié en Espagne. Antonio Banderas sera à la fois le producteur exécutif de cette oeuvre, le réalisateur et la vedette principale, d'après un scénario d'Erik Jendresen et une histoire originale de Banderas et Jendresen. "Solo" raconte l'histoire d'un espagnol, agent des forces spéciales qui rentre chez lui après une période de service dans une zone de guerre. Comme il se bat seul afin de surmonter le syndrome de stress post-traumatique, il sort de l'isolement total et émerge dans un monde cauchemardesque de la mémoire, des hallucinations et une réalité terrifiante qu'aucun être humain n'a jamais connue et à laquelle personne n'a encore moins survécu. Tarak Ben Ammar: cet accord constitue un nouveau jalon pour aider la Tunisie à préserver, contre vents et marées, son image en tant que plateau idéal de tournage Donnant d'amples détails sur cet accord, le producteur tunisien Tarak Ben Ammar s'est, dans un entretien avec l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP) déclaré "engagé à poursuivre son chemin en tant qu'Homme de cinéma", faisant remarquer que cet accord est un nouveau jalon pour aider la Tunisie à préserver, contre vents et marées, son image en tant que plateau idéal de tournage qui, grâce à ses paysages de grand charme, n'a cessé d'attirer des producteurs et des réalisateurs prestigieux qui y ont repéré des lieux sublimes pour le tournage d'oeuvres cinématographiques de tout genre: fiction, romance, légende, histoire...dont la plupart ont été classées comme films à grand succès au box office mondial. Aujourd'hui, au moment où la Tunisie se reconstruit, j'estime, ajoute-t-il que cet accord pourrait désormais favoriser, outre l'impact médiatique de ces films sur la Tunisie en tant que destination touristique, des opportunités pour l'emploi, notamment en faveur des jeunes. Au sujet de l'affaire relative à la cession des laboratoires de Gammarth à la société Quinta Communications, il a répondu "Tous les documents ont été soumis aux parties concernées et seule la justice est habilitée à se prononcer", tenant à souligner la légitimité du contrat signé entre Quinta communications et l'Etat. Il est à rappeler que la chambre syndicale des producteurs de films réunie le 15 mars 2011 avait dans un communiqué, appelé le gouvernement provisoire "à réviser les conditions de cession des laboratoires de Gammarth à la société Quinta communication, relevant cependant que cette requête ne vise pas la personne de Tarak Ben Ammar". "Il s'agit, ajoute ce même communiqué, d'une position de principe manifestée depuis des années dans l'objectif de défendre le secteur cinématographique et de faire de ces laboratoires -ex satpec- un pôle technologique de pointe au service du cinéma tunisien".