TUNIS (TAP) - Les représentants du gouvernorat de Tataouine ont déclaré que les offres présentées par le ministère de l'Industrie et de la Technologie et les représentants des sociétés pétrolières implantées dans la région, ne répondent pas aux besoins de la région en matière d'emploi, notamment des diplômés du supérieur. Au cours d'une rencontre tenue, jeudi, la délégation a exprimé son rejet de la sous-traitance en tant que mécanisme d'emploi, appelant à garantir des emplois directs au sein des sociétés mères. Les participants à cette rencontre ne sont pas parvenus à un accord, en dépit de l'offre de 416 postes d'emplois et de formation présentée par le ministère, les sociétés pétrolières et les sociétés de services pétroliers actives dans la région. Concrètement, il s'agit de garantir 166 emplois directs, 140 emplois indirects (au sein des sociétés de services pétroliers), ainsi que la formation de 110 bénéficiaires dans les domaines de la soudure, la mise en place des pipelines, outre la formation de techniciens spécialisés dans la production pétrolière qui seront recrutés immédiatement à la fin de leurs formation. Cette formation qui commencera à partir du mois de juillet 2011 au centre de formation de Tataouine, s'étendra sur une période de 6 mois. Au cours de la formation, les stagiaires bénéficieront d'une bourse de 150 dinars par mois (bacheliers) et 200 dinars (diplômés du supérieur). D'autre part, un autre programme visant à soutenir et à financer les jeunes promoteurs, a été mis en place en vue de créer des micro-projets dans le gouvernorat, et ce, avec l'appui des sociétés pétrolières. Les entreprises pétrolières, en coordination avec la banque tunisienne de solidarité (BTS), accorderont un financement de l'ordre de 1,8 millions de dinars. Les efforts déployés en vue de garantir ces offres d'emplois ont été exceptionnels, a souligné M.Zakaria Ahmed, chef de cabinet du ministre de l'industrie et de la technologie. Et d'ajouter que les projets qui seront réalisés, à l'égard de la zone industrielle (14 hectares) et le projet du pipeline de transport de gaz, ne manqueront pas de renforcer l'emploi dans la région.
