TUNIS (TAP) - Les événements survenus le 15 juillet 2011 et marqués par des actes de violence et des agressions commises par les forces de l'ordre à l'encontre des citoyens et des journalistes, continuent de susciter une vague d'indignation auprès des partis politiques. Le parti du Congrès pour la République (CPR) a, dans ce contexte, condamné fermement les actes de violence survenus dans certaines régions du pays, appelant à dévoiler leurs auteurs, dès lors que pareilles incidents ont été perpétrés par des parties suspectes dans le dessein de semer la zizanie et de favoriser le retour à la dictature. Le CPR ajoute que les parties qui étaient auparavant à l'origine de plusieurs actes de violence s'emploient aujourd'hui à exécuter leurs plans déstabilisateurs en vue de sombrer le pays dans la violence, exhortant le peuple tunisien à faire preuve de vigilance et à lutter contre quiconque tentera de mettre en péril la sécurité du pays et de porter atteinte aux biens publics et privés. Le sit-in de la Kasbah 3, souligne le CPR, est une initiative pacifique, lancée par les jeunes de la révolution et appuyée par le parti, partant de son adhésion au militantisme politique qui vise à réaliser les objectifs de la révolution. De son côté, le parti "Al-Amana" a dénoncé les violentes agressions perpétrées contre les journalistes et les citoyens par les forces de l'ordre, déplorant la violation de l'intégrité des lieux de culte. Le parti a, également, condamné les actes de vandalisme et de violence qui ont ciblé les postes de police et les établissements publics dans plusieurs régions du pays, appelant le gouvernement de transition à prendre au sérieux ces actes et le ministère public à ouvrir une enquête judiciaire afin d'identifier les auteurs de ces actes. Pour sa part, l'Association "forum de la société civile" a dénoncé énergiquement les actes de violence et de vandalisme survenus à la Kasbah et qui se sont propagés dans les différentes régions du pays, invitant tous les partis politiques et toutes les composantes de la société civile à resserrer leurs rangs pour contrer toute tentative de violence en vue de préserver le processus démocratique.