TUNIS (TAP) - L'Association pour la prévention de la torture (APT) félicite les autorités tunisiennes de leur décision "d'ouvrir les prisons, les postes de police et autres lieux de détention en Tunisie, afin de s'assurer du traitement des détenus et des conditions de leur détention". Dans un communiqué rendu public, récemment, l'APT dont le siège est à Genève, incite "les autorités tunisiennes à créer au plus tôt un mécanisme de contrôle indépendant en consultation avec la société civile et les acteurs pertinents". Elle relève, à ce sujet, que le fléau de la torture ne disparaît pas automatiquement avec un changement de régime et que "les vieilles habitudes des agents de police ne sont pas faciles à éradiquer". Le protocole facultatif à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a été ratifié par la Tunisie le 29 juin. Il entre en vigueur 30 jours après la date de sa ratification. Ce protocole vise à prévenir la torture et autres formes de mauvais traitements en instituant un système de visites régulières des lieux de détention, effectuées par des organismes indépendants aux niveaux national et international.