TUNIS (TAP) - M. Benoît Horemans, représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), à Tunis, a annoncé, mardi, la volonté de l'organisation de renforcer les capacités techniques et organisationnelles du secteur de la cuniculture en Tunisie. M. Horemans a précisé que ce secteur permet de créer plusieurs emplois dans les milieux rural et urbain et d'assurer à moyen et à long termes la sécurité alimentaire en Tunisie. La FAO a organisé les 10 et 11 octobre à Tunis un atelier de travail intitulé "l'élevage du lapin en Tunisie", un secteur prometteur pour l'emploi et la sécurité alimentaire. Des représentants des ministères de l'Agriculture et de l'Environnement ainsi que du Groupement interprofessionnel des produits avicoles et cunicoles (GIPAC), outre plusieurs éleveurs ont participé aux travaux de cet atelier. Les participants ont passé en revue les obstacles auxquels fait face le secteur de la cuniculture en Tunisie, notamment la baisse de la consommation de la viande de lapin, la hausse du coût de production (en raison du coût du fourrage) et le manque d'encadrement et de formation des éleveurs. Mme Amina Bouslama, représentante de la sous-direction de la cuniculture au sein du GIPAC, a indiqué que la Tunisie ne produit que 2100 tonnes par an de viande cunicole et que la moyenne de la consommation de chaque tunisien de ce produit ne dépasse pas les 210 grammes par an. Il y a lieu de rappeler que la FAO a alloué environ 679 mille dollars US afin d'encourager la création de projets cunicoles, apicoles, avicoles biologiques et d'héliciculture, outre l'élevage de perdrix dans les gouvernorats de Gafsa, du Kef et du district du Grand Tunis, au cours de la période s'étendant de juin 2009 à juin 2011.