TUNIS, 26 jan 2010 (TAP) - MM. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, s'est félicité du choix de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) qui s'est porté sur la Tunisie pour abriter le siège de sa représentation régionale pour l'Afrique du Nord. Le siège sous-régional de l'OIE en Tunisie va permettre de renforcer la coopération entre les services vétérinaires des deux rives de la méditerranée et d'élargir la diffusion des expériences scientifiques réussies au niveau du continent africain, surtout que les économies africaines sont basées sur le secteur agricole et notamment les activités d'élevage et de pêche. Le ministre s'est entretenu, mardi matin, au siège du département avec M.Bernard Vallat, directeur général de l'OIE, en présence de M.Faouzi Kéchrid, président du conseil de l'ordre des médecins vétérinaires. Il a relevé, à cette occasion, que la Tunisie fait partie des 28 membres fondateurs de l'OIE, créée en 1924. Le pays, a t-il précisé, s'est toujours préoccupé de la sécurité animale que ce soit aux niveaux de l'élevage, de la faune ou des ressources halieutiques. La Tunisie se préoccupe de promouvoir des programmes de mise à niveau et de sécurité sanitaire, en vue de garantir la conformité des produits d'origine animale avec les normes et critères sanitaires mondiaux, a t-il poursuivi. M.Vallat a indiqué que le choix de la Tunisie pour abriter le nouveau siège sous-régional de l'OIE, n'est pas le fruit du hasard mais le résultat des avancées réalisées dans le domaine de la santé animale et de la maîtrise de l'organisation des activités de production animale par terre et par mer. La nouvelle représentation régionale de l'OIE pour l'Afrique du Nord, a t-il précisé, va adopter un programme de recherches scientifiques communes, de session de formation en matière de médecine vétérinaire et des opérations continues de jumelage entre les entreprises africaines spécialisées et les institutions similaires en Europe. Cette coopération multipartite sera axée sur le développement des méthodes de protection de la santé animale et la prospection de l'avenir en vue de protéger les richesses animales du danger de la propagation d'éventuelles nouvelles maladies.