TUNIS, 30 jan 2010 (TAP) - "La musique pour l'universalité d'une conscience solidaire" est le thème d'une conférence internationale qui sera organisée du 6 au 8 février, à la cité des sciences à Tunis, par la Chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions, en collaboration avec l'Institut Toda à Tokyo (institute for global peace and policy research). Cette manifestation vise à souligner le rôle important de la musique dans la construction des ponts entre les peuples du monde afin de promouvoir le sens de la solidarité universelle de telle sorte que les Hommes quels qu'ils soient et où qu'ils soient aient conscience de la communauté de leur destin. L'objectif consiste, en effet, à explorer les voies qui conduiraient à l'universalité d'une conscience solidaire sans exclure ni la diversité ni les spécificités mais avec la reconnaissance et l'acceptation de l'autre avec ses différences, lesquelles sont perçues comme source de richesse. Comment la musique peut-elle promouvoir cette conscience? A cette question, plusieurs participants musicologues, chercheurs, universitaires et spécialistes interviendront pour discuter notamment du rôle que joue la musique pour favoriser l'interculturalité et assurer l'harmonie du vivre ensemble dans la paix et le respect mutuel. La rencontre à laquelle prennent part des participants venant de Tunisie, des Etats Unis d'Amérique, de la nouvelle Zélande, de Turquie, du Maroc, du Royaume Uni, de France et de Belgique, sera l'occasion d'évoquer une panoplie de sujets de réflexion. Les interventions seront une occasion pour débattre, à travers la présentation des expériences de chaque pays, de l'apport de la musique face aux difficultés issues de la multiculturalité et aux effets induits de la mondialisation, la contribution de la musique d'aujourd'hui à la promotion d'une citoyenneté mondiale, l'apport des festivals musicaux pour favoriser la rencontre des cultures et la genèse de l'universalité d'une conscience solidaire, face à des contextes multiculturels et multiethniques.