Tweet Share TUNIS (TAP) - Une séance de signature suivie d'un débat animé par l'auteur Samy Ghorbal sera organisée le samedi 28 avril à Sousse pour présenter son nouveau livre "Orphelins de Bourguiba et héritiers du Prophète". Cette rencontre est organisée par Céres Editions en partenariat avec la librairie Kacem et l'association "Forum de la Société Civile". Né en 1974, diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et spécialiste du Maghreb, Samy Ghorbal a été journaliste à Jeune Afrique, entre 2000 et 2009. Il s'est ensuite consacré pleinement à l'écriture de cet essai. Il s'est engagé en politique après la Révolution du 14 janvier et a rejoint l'équipe du PDP, comme conseiller politique, participant notamment à l'écriture du programme du parti pour les élections du 23 octobre 2011. Dans ce livre, l'auteur "esquisse une biographie intellectuelle du père de l'indépendance tunisienne et apporte des réponses et des éclairages originaux sur ces questions clefs. Un essai à la fois accessible et rigoureux pour saisir les enjeux constitutifs de la Seconde République tunisienne. Une contribution sans concessions pour que chacun puisse se réapproprier la Révolution". L'ouvrage soulève plusieurs interrogations: Que signifie réellement l'article 1er de la Constitution de 1959 et quelle est la portée de la notion d'islamité de l'Etat ? Quelle est l'histoire de cet article, "fruit de l'alchimie bourguibienne", que "Béji Caïd Essebsi a présenté à juste titre comme la colonne vertébrale de la Tunisie moderne"? Pourquoi Bourguiba, chantre du progrès et de la rationalité, a-t-il à tout prix souhaité maintenir un ancrage religieux à l'Etat tunisien ? En instrumentalisant les thématiques de l'identité et de la religion, Zine El Abidine Ben Ali, son successeur, a-t-il dévoyé la modernité tunisienne et fait le lit de ceux qu'il voulait combattre, les islamistes d'Ennahda ? Où se situe la vraie ligne de démarcation entre traditionalistes et modernistes? Entre les orphelins des Lumières -le bourguibisme sans l'autoritarisme- et les gardiens politiques du religieux ? Faut-il renoncer à une définition communautaire et culturelle et de l'identité? Et comment?. Tweet Share Suivant