TUNIS, 23 fév. 2010 (TAP) - C'est au village antique de Ouedhna que le tour de manivelle du nouveau film du réalisateur tunisien Ridha Béhi sera donné le 15 mars 2010. Dans une conférence de presse tenue mardi matin à la salle de l'Africart à Tunis, en présence d'un grand nombre de professionnels, d'amateurs du septième art et de journalistes, le réalisateur a tenu à préciser que son nouveau film "Quant tombent les étoiles" est un film sur les rapports entre les Arabes et les Américains, surtout après les événements du 11 septembre. C'est un film qui s'inscrit dans "la continuité de ma démarche et de ma vision: moi et l'autre, nous et les autres". L'idée du film, a-t-il ajouté, est née d'un premier projet suite à plusieurs rencontres avec Marlon Brondo avant son décès en juin 2004. Il s'agit d'un doc-fiction à partir du personnage de Brando; Une fiction à travers l'histoire d'Anis, un jeune tunisien à qui on lui trouve une ressemblance avec Brando, qui part en Amérique sur les traces de son idole. C'est le début de son calvaire. Une fois arrivé à Los Angeles, il apprend la mort de son idole. Et c'est à ce stade que la partie documentaire apparaît et que le carnet du voyage du réalisateur interfère. Le rôle principal sera joué avec le sosie de Brando, "Anis Raach" un jeune qui a déjà joué dans le film "Les zazous de la vague" de Mohamed Ali Okbi, aux côtés de Hichem Rostom, Sofiene Chaari, Lotfi Abdelli et un nouveau visage féminin, Ishraf Ouali. En production avec Alya Films, Cinéma Televisions Vidéo Services (CTV) et Cinemada (Liban), le film serait prêt au mois de décembre, a avancé Ridha Béhi. "Le cinéma documentaire tunisien", un premier volet d'une série en cours Auparavant, le film documentaire réalisé par Ridha Béhi "Le cinéma documentaire tunisien" (52mn), a été projeté. Le film donne des éclairages sur des parcours et des noms connus et d'autres moins connus mais dont les oeuvres bien qu'oubliées, ont marqué les annales de l'histoire du documentaire, a relevé Ridha Béhi. Dans ce premier volet d'une série en cours sur le cinéma tunisien et ses protagonistes, la parole est donnée à une pléiade de cinéastes tels que Ahmed Harzallah, Hmida Ben Ammar, Hichem Jerbi, Mohamed Zran et Hichem Ben Ammar, ou encore, du côté des amateurs indépendants, Marouan Moeaddeb et Ridha Ben Hlima, qui partagent tous une seule ambition: faire de l'image le langage et du documentaire le combat. Soulagé enfin de voir "La boite magique " (2002) projeté à partir d'aujourd'hui dans trois salles (Tunis, la Marsa et El Manzah), Ridha Béhi a tenu à préciser que le retard dans la sortie nationale de ce film, récompensé du Prix spécial du jury lors des JCC 2002, est dû à des difficultés de distribution, tenant à rappeler cependant que "La boite magique" a pu être diffusé sur le petit écran et projeté lors des journées du cinéma européen (JCE) en novembre 2009.