Tweet Share TUNIS (TAP) - Plusieurs représentants de la société civile, des organisations gouvernementales et non gouvernementales et des organismes internationaux et onusiens se sont réunis, jeudi, à Tunis, pour réfléchir sur les moyens de relancer la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'encontre des femmes. Placé sous le signe « Tous unis contre la violence à l'égard des femmes », cet atelier organisé avec le concours du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), se veut une occasion pour concrétiser cette stratégie tunisienne mise en place en novembre 2008 pour prévenir et combattre ce phénomène sociétal. « Partiellement appliquée, cette stratégie n'a pas réussi à protéger et garantir la réinsertion socio-économique des femmes victimes de violence », a indiqué la représentante de l'UNFPA en Tunisie Leila Joudane. « Aujourd'hui, nous avons convenu avec le ministère des Affaires de femme et de la famille de pallier tous les obstacles qui pourraient entraver la mise en œuvre du programme de relance de la stratégie nationale de lutte contre la violence à l'égard des femmes pour les années 2012-2013 », a-t-elle affirmé. Pour la ministre des Affaires de la femme et de la famille Sihem Badi, la lutte contre la violence à l'égard des femmes est une responsabilité qui engage toutes les parties, appelant, à ce propos, le gouvernement à jouer, aux côtés des structures et institutions concernées et des composantes de la société civile, un rôle plus actif dans la lutte contre ce phénomène. « Il n'est pas permis de laisser pour compte les franges les plus vulnérables », a-t-elle soutenu, estimant indispensable « de prévenir pour éviter la phase critique du préjudice ». Cet atelier se tient en marge des travaux de la première réunion d'experts sur « la responsabilité des Etats dans l'élimination de la violence à l'encontre des femmes dans la région MENA » organisée les 20 et 21 juin courant à Tunis à l'initiative de la rapporteure spéciale des Nations unies sur la violence à l'égard des femmes, ses causes et ses conséquences Rashida Manjoo, en collaboration avec le bureau du Haut commissariat aux droits de l'Homme à Tunis. Tweet Share Suivant