Tweet Share TUNIS (TAP) - "La littérature tunisienne de langue française: une autre voix de la tunisianité" est l'intitulé d'un nouvel ouvrage collectif qui vient de paraître aux éditions Alliance française de Lecee en Italie. Il s'agit du 21ème numéro de la revue semestrielle sur les cultures et littératures nationales d'expression française "Interculturel Francophonies". Participent à ce numéro de juin-juillet 2012 les auteurs tunisiens Hélé Béji, Sonia Chemkhi, Azza Filali et Abdelwaheb Meddeb. Paru en 250 pages, ce collectif met en lumière la littérature tunisienne de langue française pour démentir toutes les prophéties qui la percevaient comme contre-productive et condamnée de ce fait à disparaître. Parallèlement aux écrits des Tunisiens résidant à l'étranger, la production locale connaît un épanouissement accru et une dynamique soulignée, après l'institution d'un prix littéraire du roman tunisien à savoir le Comar d'Or. Selon cette étude littéraire, ce n'est pas le roman seulement qui se développe mais aussi d'autres genres et surtout l'essai, la poésie et la nouvelle qui enrichissent continuellement une littérature de plus en plus perçue comme un patrimoine national qui mérite l'intérêt requis. Le problème se pose cependant au niveau de la diffusion et de la vulgarisation de cette littérature, en l'occurrence à travers les médias, l'école et l'université mais aussi sur le plan de sa traduction en langue arabe. Au sommaire de ce numéro, figurent plusieurs textes portant notamment sur "les dynamiques nationales et représentations identitaires dans le monde arabe: le cas de la Tunisie", "Les frémissements de la révolution tunisienne dans "Leila ou la femme de l'aube" de Sonia Chemkhi" et "La représentation de la femme ou les jeux d'écriture dans "Jeux de ruban" de Emna Belhaj Yahia". Tweet Share Suivant