TUNIS, 7 juil 2010 (TAP) - "L'immigration est une question incontournable pour le Canada compte tenu de ses besoins en main-d'oeuvre qualifiée et en compétences" a souligné M.Ariel Delouya, ambassadeur du Canada à Tunis. Lors d'une conférence de presse sur les procédures d'immigration au Canada, tenue, mercredi, à Tunis, le diplomate a ajouté, que chaque année, entre 700 et 800 tunisiens immigrent dans son pays. Actuellement, 2000 étudiants tunisiens poursuivent des études supérieures au Canada et environ 200 personnes y obtiennent, chaque année, un permis de travail temporaire. Le diplomate a précisé que les procédures d'immigration au Canada sont les mêmes quelle que soit la nationalité du candidat. (Les informations nécessaires sont disponibles sur les sites « tunis.gc.ca » et « cic.gc.ca »). Pour émigrer vers le Canada, il faut être un travailleur qualifié ayant acquis au moins une année d'expérience dans l'un des 38 secteurs fortement demandés, tels que la santé, la restauration, la construction, l'exploitation des mines...,etc. La liste complète est inscrite sur ces sites. Quant aux étudiants, ils ont la possibilité de travailler pendant et après leurs études au Canada, a fait remarquer l'ambassadeur, ajoutant qu'après l'obtention de leur diplôme, les étudiants peuvent avoir un permis de travail ouvert, d'une durée maximale de trois ans, en vue d'acquérir une expérience professionnelle. Un salon canadien de l'éducation aura lieu, fin octobre, à Tunis, puis à Sousse, avec la participation d'une vingtaine d'établissements canadiens d'enseignement supérieur, pour donner des éclaircissements aux étudiants sur le guide de demande de visa d'études ou d'immigration, les formulaires à remplir et les perspectives de travail au Canada. Le diplomate a fait savoir que le traitement d'une demande d'immigration peut durer entre 18 et 24 mois, précisant que les dossiers des candidats tunisiens à l'immigration sont traités à l'Ambassade du Canada, à Paris. Il a, enfin, a appelé à la prudence face à certains bureaux de consultants à l'émigration qui, parfois, promettent des garanties imaginaires en vue de l'obtention d'un visa. A noter que la nationalité canadienne peut être accordée, après trois années de résidence permanente.