L'ambassadeur de l'opposition syrienne en France, Monzer Makhous, a confirmé jeudi la proposition faite la veille par son chef de discussions avec le régime syrien, à l'exception de Bachar al-Assad et des "gens qui l'entourent". "On est prêt à discuter avec des représentants de Bachar, il peut déléguer ses pouvoirs à d'autres personnes du régime pour tenter de trouver une issue politique si c'est possible", a déclaré M. Makhous à la radio Europe 1. Le président syrien devra rester à côté de ses discussions, tout comme les gens qui l'entourent. Le chef de la Coalition de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, a créé une surprise de taille en annonçant mercredi être prêt à dialoguer avec le régime, avec toutefois comme principale condition, la libération des "160.000 personnes" détenues dans le cadre du soulèvement contre le régime. Les déclarations de M. Al-Khatib ont cependant suscité le rejet d'une partie de l'opposition, notamment du Conseil national syrien (CNS), principale composante de la Coalition.