TUNIS, 26 juil 2010 (TAP) - Accompagné de cinq musiciens, le célèbre clarinettiste turc Husunu Senleldirici s'est produit, dimanche soir, dans le cadre de la 46ème édition du festival international de Carthage, devant plus de quatre mille spectateurs. Avec son instrument fétiche, la clarinette, dont il joue depuis l'âge de cinq ans, l'artiste a subjugué par son jeu subtil et son style bien particulier en explorant de nouveaux rivages avec un jazz apaisé et mélodique, créant ainsi une branche musicale de jazz oriental. Puisant dans la musique anatolienne, le concert a comporté des partitions qui mettent en valeur chaque son dégagé du quanoun, de la guitare, de la batterie, et de la clarinette, pour livrer une belle performance rythmique et visuelle, lors d'une soirée, sans contexte, l'une des plus belles de la 46ème édition du festival international de Carthage. Et avec le bonheur de la clarinette (titre de son album solo), Husunu n'a fait que contredire Ambrose Bierce (écrivain et journaliste américain) qui a écrit dans son recueil "Dictionnaire du diable" que "la clarinette est un instrument de torture utilisé par celui qui a du coton dans les oreilles".