TUNIS, 6 oct 2010 (TAP) - La 2e édition du festival ''Dream City'' se tiendra, cette année, du 13 au 16 octobre, dans la médina de Tunis, avec la participation de plus de 70 artistes tunisiens et étrangers exerçant dans divers domaines artistiques: théâtre, danse, musique, littérature, poésie, cirque, installations et vidéos. Dream City, c'est du clos et de l'ouvert, puisque les artistes concernés: plasticiens, circassiens, musiciens, comédiens, scénographes, chorégraphes, photographes, architectes, urbanistes, écrivains, philosophes, sociologues, théoriciens de l'art…travailleront sur plus de 40 spectacles repartis sur plusieurs espaces de la médina dont des cafés, Dar Ben Abdallah, Dar Lasram, restaurant Dar El Jeld, place Bir Lahjar et la rue du Pacha. Les créations qui seront proposées s'interrogent sur le lieu et le contexte historique de la médina, sur la mémoire collective, les secrets intimes..., d'autres parlent de réappropriation et de réconciliation, principe fondateur de Dream City. Pour présenter cette édition, les frères Salma et Sofiène Ouissi, danseurs et organisateurs du festival, ont choisi de tenir un point de presse dans une rame du métro numéro 2 assurant la ligne Ariana-TGM. Selon eux, ce choix s'explique par le fait que le métro constitue un moyen de communication adéquat pour faire connaître Dream City qui cherche à promouvoir l'art situationnel urbain, loin des espaces fermés tels que les galeries d'art, les amphithéâtres et les salles de cinéma. Ce festival, affirment-ils, se veut un itinéraire urbain pour innover, explorer et créer des rencontres fructueuses. Notons par ailleurs que l'artiste peintre Patricia Triki (France) présente, depuis le 27 septembre, une exposition photographique urbaine dans divers lieux de la capitale dont la station de métro "10 décembre", en utilisant comme supports les panneaux et les réseaux publicitaires urbains. Oeuvres éphémères, bien sûr, mais aussi pérennes car elles laisseront des traces de notre passage sur terre. Trajets artistiques où sont mis en exergue le décloisonnement des pratiques et des espaces, les croisements des points de vue, la ville, les lieux, la population et la mobilité.