TUNIS, 14 déc 2010 (TAP) - Le projet pilote pour la mise en place d'un réseau de bureaux de transfert de technologie en Tunisie, sera mis en œuvre, en janvier 2011. Ce projet, dont le coup d'envoi a été donné, lundi, dans le cadre de la conférence régionale sur «la création de bureaux de transfert de technologie dans la région arabe», constitue le premier pas sur la voie de l'édification d'un réseau arabe de transfert des technologies, qui regroupe en plus de la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, l'Egypte et la Jordanie. Il mettra à la disposition des chercheurs, des jeunes promoteurs, des entreprises industrielles innovantes et des centres de recherche, les informations technologiques et scientifiques nécessaires à leurs travaux de recherche. Ce projet a, également, pour objectif de favoriser la commercialisation des brevets d'invention auprès des investisseurs en vue de leur exploitation. M. Abdelaziz Rassaa, secrétaire d'Etat chargé de l'Energie renouvelable et des Industries alimentaires a indiqué mardi, à Tunis, lors de la clôture de la conférence régionale (13-14 Décembre 2010), que l'Institut national de la normalisation et de la propriété intellectuelle (INNORPI) a mis en place avec le concours de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) plusieurs mécanismes visant le transfert de la technologie. Il a cité à cet égard, la mise en place en mai 2010, d'un Centre d'appui à l'innovation et la technologie (TISC). Le secrétaire d'Etat a fait savoir que ce centre, permettrait aux différents utilisateurs (technopoles, centres de recherche scientifique et universitaire, centres techniques sectoriels, hôpitaux..) un accès plus ciblé aux connaissances techniques et scientifiques. Ces informations, a-t-il ajouté, sont regroupées dans les bases de données de brevets de l'INNORPI et les revues scientifiques et techniques des principaux éditeurs mondiaux. Il a fait remarquer que l'année 2010 a été marquée par le démarrage des travaux d'une académie de formation dans le domaine de la propriété intellectuelle, dont l'entrée en service est prévue pour fin 2011. M. Rassaa a fait savoir que cette académie va assurer la formation des diplômés du supérieur, notamment les ingénieurs, en vue de faciliter leur intégration sur le marché de l'emploi et la création de leurs propres projets. M. Amgad Abdel Ghaffar, directeur du bureau régional des pays arabes à l'OMPI, a indiqué que la similitude des politiques adoptées par les pays arabes dans le domaine des sciences et technologies, ne manquera pas de consolider la coopération et l'échange d'expertises en matière de recherche et développement.