MONASTIR, 24 juin 2009 (TAP) -M. Abderrazak Daaloul, secrétaire d'Etat, chargé de la pêche, a présidé, mercredi à Monastir, les travaux d'une conférence régionale sur les résultats du projet tuniso-japonais de gestion durable des ressources halieutiques côtières en Tunisie. Les travaux de cette conférence, organisée à l'initiative de la direction générale de la pêche et de la pisciculture et l'agence japonaise de coopération internationale, se poursuivront jusqu'au 27 juin avec la participation d'experts tunisiens, japonais, algériens, marocains, mauritaniens, égyptiens et italiens. Le secrétaire d'Etat a mis l'accent sur la volonté de la Tunisie de relever tous les défis qui se posent et de consolider le partenariat dans les domaines de la pêche qui constitue un choix stratégique du Changement. M. Daaloul a rappelé dans ce cadre les décisions présidentielles prises au profit du secteur. Il s'agit, a-t-il souligné, de l'adoption des résultats de la recherche scientifique pour l'exploitation des ressources halieutiques tout en préservant l'environnement, outre la stratégie nationale de promotion du secteur du poisson bleu. Cette stratégie a permis à ce secteur de garantir la sécurité alimentaire, en fournissant 9 kilogrammes de poissons par an, pour chaque citoyen et la création de 54 mille emplois permanents directs et 10 mille emplois indirects. Il a souligné que la Tunisie œuvre actuellement à consolider ces réalisations afin de valoriser les produits de la pêche, l'ultime objectif étant de réaliser une production supplémentaire de 20 mille tonnes de poissons bleus et de préserver les ressources halieutiques contre l'exploitation anarchique. Les expériences pilotes réalisées dans le cadre du projet tuniso-japonais de gestion durable des ressources halieutiques, constituent l'un des principaux moyens à même de faire face au phénomène de la pêche anarchique dans les régions sensibles, précise M. Daaloul. Il a appelé dans ce cadre à la consolidation des mécanismes de solidarité arabe, régionale et internationale. Le secrétaire d'Etat avait auparavant pris connaissance des activités des ports de pêche de la région et s'est entretenu avec un nombre d'investisseurs et de pêcheurs sur la réalité et les perspectives d'investissement dans le secteur de la pêche.