TUNIS, 1er fév 2011 (TAP) - Le Conseil supérieur pour la direction du Parti social libéral (PSL), réuni, lundi, en présence de plusieurs de ses membres, a décidé la nomination de M. Mohsen Aoun Nabli, Président du Conseil en remplacement de M. Mondher Thabet qui s'est retiré de cette structure dans l'intérêt supérieur du parti. Dans le communiqué qu'il a rendu public et repris par l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP), le Conseil supérieur pour la direction du PSL a décidé à l'unanimité de ses membres que sa composition soit comme suit : • Boujomaâ Yahyaoui, coordinateur chargé des régions, • Mohamed Anis Lariyani, chargé des Affaires économiques et sociales, • Hosni Lahmar, chargé de l'information, • Mourad Maâtoug, chargé des affaires juridiques, • Taher Kefi, chargé de la documentation, • Jameleddine Ben Yahia, chargé de l'administration, • Mohsen Khaldi, chargé de l'encadrement, • Mohamed Chihab Lariyani, Chargé de la jeunesse, • Abderrahman M'lawah, chargé des relations extérieures Selon le communiqué, le Conseil supérieur pour la direction du parti a adressé un avertissement officiel à tous ceux qui tentent de renverser de ses institutions ou de violer ses règlements, affirmant que la direction prendra à leur égard toutes les mesures disciplinaires appropriées. Le Conseil confie aux autorités concernées la responsabilité d'appliquer la Loi et de consacrer l'Etat de droit et des institutions. Joint par téléphone, M. Mondher Thabet a indiqué à l'Agence TAP que le Conseil supérieur pour la direction du Parti social libéral constitue une instance politique transitoire qui aura à diriger le parti au cours de cette période pour organiser ses rangs et préparer un congrès démocratique. "En tant que Secrétaire général du parti, j'ai préféré me retirer de ce Conseil pour des raisons multiples dont la situation politique actuelle qui prévaut sur la scène nationale et marquée par la tension et l'absence d'un dialogue serein et une évaluation rationnelle", a-t-il précisé. Il a, également, rappelé qu' "il a subi, sous l'ancien régime, des pressions et des intimidations parce qu'il avait tenté de mettre en place un véritable parti libéral et d'instaurer un pôle démocratique au sein de l'opposition". "Si ce n'est l'intervention de personnalités nationales en septembre dernier, j'aurais démissionné du parti", a-t-il relevé, affirmant qu'il n'a ménagé aucun effort pour réunir la famille libérale en Tunisie, néanmoins il s'est heurté à des mentalités exclusives qui ont entravé l'aboutissement de cet effort ». Et M. Thabet d'ajouter que chacun sait qu'il a œuvré à protéger les militants du PSL contre les abus de l'ancien régime. "C'est pourquoi j'ai préféré contribuer à l'élaboration d'une nouvelle stratégie qui favorise l'émergence d'un courant social-libéral au sein du paysage national pour enrichir le dialogue", a-t-il conclu.