TUNIS, 3 fév 2011 (TAP) - Plusieurs coachs de jeunes chefs d'entreprises ont observé jeudi un sit-in pour revendiquer l'amélioration de leur statut socioprofessionnel. Ils demandent, notamment, l'homologation du diplôme de coaching et la formule juridique à même d'assurer la continuité du programme de formation entre les coachs et l'agence nationale de l'emploi et du travail indépendant. Plusieurs coachs venus des différentes régions se sont rassemblés devant le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, appelant à mettre un terme au travail en sous-traitance, à la transparence dans la répartition des sessions de formation et à la création d'une commission pour les représenter au niveau régional. Les manifestants revendiquent, également la révision et le contrôle des transactions administratives en particulier, celles relatives aux critères de nomination, d'ascension professionnelle et de rémunération. Un des manifestants a évoqué les formes d'exploitation auxquelles les coachs ont été victimes au cours des cinq dernières années, affirmant que la directrice de l'unité de promotion des petites et moyennes entreprises relevant du ministère les a privé de tous leurs droits matériels et moraux. Aujourd'hui, le ministère se penche sur la résolution, dans les meilleurs délais, des difficultés rencontrées par ce corps de formateurs. Le nombre des coachs ou facilitateurs en Tunisie s'élève à 120. Ils sont tous diplômés de l'enseignement supérieur.