TUNIS, 10 sept 2009 (TAP) - La Tunisie a participé à la conférence internationale sur la violence à l'égard de la femme, organisée par le ministère italien de l'égalité des chances, les 9 et 10 septembre 2009, à Rome. Au cours des travaux, Mme Sarra Kanoun Jarraya, ministre des Affaires de la Femme, de la Famille, de l'Enfance et des Personnes âgées, a fait un exposé sur le thème: "accès de la femme à l'enseignement". Elle a mis en exergue la place de l'enseignement en Tunisie, en tant que l'un des piliers fondamentaux du projet sociétal. Elle a passé en revue les acquis réalisés, dans ce domaine, ce qui a permis d'atteindre un taux de scolarisation, à l'âge de six ans, de plus de 99%, et de hisser celui des filles à des niveaux très élevés, dépassant parfois la scolarisation des garçons dans certains cycles. La ministre a, d'autre part, évoqué les différents programmes nationaux de lutte contre l'analphabétisme et la violence au sein de la famille et dans la société. Elle a, également, souligné les efforts des institutions et structures nationales pour la consécration du principe de l'égalité des genres, au niveau législatif et dans les affaires quotidiennes, ce qui a aidé à consolider le rôle de la femme en tant que partenaire de l'homme, à part entière, au sein de la famille et dans les différentes activités sociales et économiques. Elle a, en outre, mis en exergue la coopération fructueuse entre les structures de l'Etat et la société civile pour l'exécution des programmes ciblant la promotion de la situation de la femme et l'éducation des enfants sur une base saine. Elle a souligné, à ce propos, que l'enseignement est un droit fondamental qui permet à la femme d'être consciente de ses droits et de les défendre. En marge des travaux, la ministre a eu des entretiens avec ses homologues sur les moyens de renforcer les relations bilatérales, dans le domaine des droits de la femme et de l'égalité des chances. Cette conférence internationale est organisée dans le cadre de la présidence italienne du G8. Elle a été marquée par la présence des ministres de la femme de plusieurs pays arabes, africains et européens, de la secrétaire générale adjointe de l'Organisation des Nations Unies et de représentants d'organisations internationales, d'associations et de centres de recherche sur les affaires de la femme.