TUNIS, 29 avr 2011 (TAP)- Suite aux derniers développements dans la localité de Dhehiba sur les frontières tuniso-libyennes, les partis politiques ont condamné les violations du territoire tunisien par les brigades de kadhafi, portant atteinte à la souveraineté du pays et à son intégrité territoriale. Le mouvement "Ettajdid" a dénoncé les tirs et les violations successives au niveau de la région de Dhehiba, réitérant son soutien aux aspirations du peuple libyen à la liberté et à l'édification d'un régime démocratique qui reflète sa propre souveraineté. Le mouvement demande aux autorités libyennes de mettre fin à ces tueries collectives perpétrées à l'encontre des populations civiles. D'autre part et dans une communication téléphonique à l'Agence TAP, M. Ahmed Ibrahim, premier secrétaire du mouvement "Ettajdid" a fermement déploré les déclarations du ministre britannique de la défense, jeudi, devant la commission parlementaire de la défense et dans lesquelles il a annoncé l'intention du gouvernement britannique de déployer des forces sur les frontières tuniso-libyennes afin de protéger les réfugiées contre les attaques des brigades de kadafi. Le mouvement Ettajdid, a-il affirmé, rejette catégoriquement le déploiement de troupes militaires étrangères sur les frontières tuniso-libyennes. Pour sa part, le parti "Al-Majd" dénonce la violation de l'intégrité territoriale tunisienne par les troupes de Mouammar Kadhafi au point de passage Dhehiba depuis le 28 Avril. Il appelle les Tunisiennes et Tunisiens à s'élever contre ces agressions et à défendre l'intégrité territoriale du pays. Le Parti "Al-Majd" affirme, également, son soutien à la lutte légitime du peuple libyen dans le cadre de la démocratie et des droits de l'homme, rejetant toute forme de collaboration avec les forces de Kadhafi et appelle à l'application immédiate de la résolution 1973 du Conseil de sécurité. Le parti Al-Majd appelle, en outre, la communauté internationale à épargner à la Libye les dangers de l'enlisement et toute forme de morcellement ou d'occupation. De son côté, le parti du centre social a fermement dénoncé les agressions commises par les brigades de Kadhafi contre l'intégrité de la partie, appelant le gouvernement tunisien à agir au plan international. Le mouvement de l'Unité Populaire a condamné l'agression odieuse contre le territoire tunisien, qui constitue une atteinte à l'intégrité territoriale de la Tunisie et à sa souveraineté. Il a appelé le peuple tunisien à faire preuve de vigilance à l'égard des développements peuvent avoir des répercussions négatives sur sa révolution, appelant le gouvernement provisoire à agir rapidement afin d'ouvrir une enquête indépendante sur les tenants et les aboutissants de cette agression. Dans le même contexte, le parti populaire républicain a fait part de sa profonde préoccupation à l'égard des développements survenus sur les frontières avec la Libye, incitant les Tunisiens à faire preuve de vigilance contre tout ce qui est de nature à troubler l'ordre public dans le pays.