* Le ministre des Affaires étrangères appelle de la Tunisie à la mise en place d'un régime post Kyoto NEW YORK, 22 sept 2009 (TAP) - Sur instructions du Président Zine El Abidine Ben Ali, M. Abdelwaheb Abdallah, ministre des Affaires étrangères, a assisté, mardi à New York, à l'ouverture du sommet sur les changements climatiques, organisé à l'initiative du secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon. L'objectif de ce sommet est de mieux faire prendre conscience, sur le plan politique, de la nécessité d'agir en toute urgence et de mobiliser les efforts pour faire face aux changements climatiques. Plusieurs Chefs d'Etat ont pris la parole lors de ce sommet dont en particulier le président des Etats-unis d'Amérique, M. Barack Obama, pour appeler à l'engagement d'un dialogue politique efficace en vue de l'établissement d'un régime de lutte contre les changements climatiques après 2012, à l'échelle planétaire. Le Président Zine El Abidine Ben Ali avait lancé, à l'occasion du sommet Europe-Afrique, tenu à Lisbonne en 2007, un appel pressant afin de renforcer la solidarité internationale particulièrement en faveur des pays en développement. M. Abdelwaheb Abdallah a participé, dans ce cadre, à une table ronde sur les changements climatiques, organisée au siège des Nations Unies. Il a souligné à cette occasion que le changement climatique constitue l'un des problèmes les plus préoccupants de la planète, de par ses effets tangibles sur les ressources naturelles, la santé de l'homme, la sécurité alimentaire et le développement de l'ensemble de la communauté internationale. Apres avoir appelé à la mise en œuvre de la déclaration et du plan d'action adoptés par la conférence de Tunis sur «La Solidarité internationale pour des stratégies face aux changements climatiques dans les régions africaines et méditerranéennes», le ministre des Affaires étrangères a mis en valeur les efforts menés par la Tunisie, sous l'impulsion du Président Zine El Abidine Ben Ali, dans les domaines de l'eau et de la lutte contre la désertification notamment, en vue de protéger ses ressources naturelles et ses secteurs économiques les plus vulnérables. Il a aussi appelé à la mise en place d'un régime post Kyoto dans le but de parvenir, à la faveur de la conférence de Copenhague, prévue en décembre prochain, à des conclusions permettant la réduction des effets de gaz par les pays pollueurs et d'agir en commun, face aux changements climatiques, pour un partenariat mondial et une solidarité réelle entre tous les acteurs à l'échelle internationale. Il a rappelé, à cet égard, que le président Zine El Abidine Ben Ali a plaidé pour que les pays développés et les bailleurs de fonds apportent aux pays en développement un soutien plus actif, à travers l'instauration de mécanismes de financement plus performants et de programmes de transfert de technologies adaptés, en particulier en matière de gestion et de mobilisation des ressources en eau et de lutte contre la dégradation des terres et la désertification.