TUNIS, 13 Nov 2009 (TAP)- Que sont nos vies? Sont-elles une scène ou un écran qui nous sert d'emballage, où nous ne sommes que de simples personnages ambulants, défilants et induits par le destin dans le plus grand des jeux, celui de la Vie. C'est autour de ces interrogations qu'est faite la pièce "Zapping sous contrôle" présentée jeudi à la salle quatrième art à Tunis, dans le cadre de la section "Découvertes", de la 14ème édition des journées théâtrales de Carthage. D'après un texte, une mise en scène et une scénographie de Maryem Bousselmi, la pièce est en fait en ensemble de questionnements, de réflexions et de préoccupations de l'heure, présentée avec audace et selon une vision artistique différente. En effet, Maryem Bousselmi a transformé la scène en un petit écran et fait du public un spectateur qui porte à la main le "remote-control". Pour zapper d'une chaîne à l'autre. Tout un processus à travers lequel la créatrice pointe du doigt, durant deux heures, sur l'émergence de certains phénomènes tels que la prolifération des programmes "talk show", lesquels perçus par la pièce comme "un jeu dramatique". Produite par la société de production et de services culturels Web Art, la pièce, -à découvrir-, première expérience théâtrale de son auteur, est jouée par trois acteurs :Abdelkader Ben Said, Nizar Saidi et Hasna Manai. Agée de 25 ans, Maryem Bousselmi a eu une formation académique dans les sciences politiques et juridiques. Amatrice de quatrième art, elle a participé à plusieurs ateliers de dramaturgie aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger.