TUNIS, 11 déc 2009 (TAP) - M. Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), s'est entretenu, vendredi, à Tunis, avec M. Murilo Portugal, directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), actuellement en visite de travail en Tunisie. L'entretien a porté sur les relations privilégiées existant entre la Tunisie et le fonds, les derniers évènements sur la scène financière internationale, le rendement de l'économie tunisienne en 2009 et les perspectives de son développement à l'avenir. M. Portugal a ainsi mis en exergue la réaction des autorités tunisiennes face aux impacts de la dernière crise financière internationale au vu des décisions et mesures prises à l'initiative du chef de l'Etat pour atténuer les impacts de cette crise sur la croissance et l'emploi. Il a également souligné que les réformes continues ont permis au pays de faire face à la conjoncture économique mondiale difficile et de réaliser un taux de croissance de 3 pc alors que les économies de plusieurs autres pays ont enregistré des taux négatifs. La séance a également porté sur le rendement du secteur bancaire et financier dont les indicateurs ont contribué à progresser au plan de la maîtrise des créances classées, renforcer les assises financières du secteur et à améliorer ses prestations de services. Il a également été question des perspectives de son évolution dans le cadre du programme présidentiel 2009-2014 qui a introduit plusieurs réformes à même d'améliorer le rendement du secteur et de renforcer sa contribution à l'économie. M. Portugal a fait part du soutien du FMI à ces réformes et sa disposition à mettre les experts du Fonds au service des structures tunisiennes spécialisées. S'agissant du contexte international, les deux parties ont passé en revue les perspectives d'évolution de l'économie mondiale dont la croissance ne connaîtra pas une amélioration notable en dépit du début de reprise enregistrée au cours de ces derniers mois, les dangers qui menacent cette reprise notamment la hausse de la dette publique surtout dans les pays développés et l'augmentation excessive du chômage.
