Le cinéaste tunisien Ali Labidi est décédé après un long combat contre la maladie, à l'âge de 75 ans, annonce l'Organisme tunisien des droits d'auteur et des droits voisins (OTDAV) avec regret, dans un faire-part publié tôt dans la matinée du mercredi 11 juin 2025. Le cinéaste, producteur et réalisateur tunisien Ali Labidi est né le 10 février 1950 à Redeyef (Gafsa). Le défunt était membre de l'OTDAV dans les domaines de la création littéraire et de la production cinématographique. Après des études de cinéma à Bucarest (Roumanie), il a enseigné, depuis 1981, dans les universités tunisiennes, où il donnait des cours d'esthétique, d'écriture cinématographique et d'analyse de textes dramatiques. Il a enrichi les annales du cinéma tunisien par de nombreux films, entre courts et longs, qu'il a lui-même produits. Parmi ses courts-métrages figurent "Histoire de l'Histoire" (1982), "Lettre à Béchir Khraief" (1986), "Cinéma de Kélibia ou le cinéma alternatif" (1986) et "Ken ma ken" (1992). Il a à son actif quatre longs métrages "Barg Ellil" (1990), "Redeyef 54" (1997), "Ellombara" (2007) et "La Dernière Heure" (2009). Ali Labidi était également l'auteur de deux ouvrages : "Ecrits sur la critique et le théâtre tunisien" (1992) et "Regard… ou la quête de l'âme cachée" (2004). Paix à son âme.