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Tunisie : L'islam, l'Etat et le code de la presse
Publié dans Tekiano le 22 - 08 - 2011

Nos prédicateurs veulent parler de la chose politique dans les mosquées, advienne que pourra. La «version brouillon» du code de la presse est traquée dans leur ligne de mire. Et même les journalistes s'insurgent contre l'empressement excessif de l'Instance dans l'élaboration de sa copie zéro. Qui veut tuer le messager?
Nos dévots font la fine bouche au nouveau code de la presse, de l'imprimerie et de l'édition. Sept associations religieuses ont en effet récusé en bloc six articles (du 49ème au 54ème) de l'ébauche du code de la profession journalistique. Et c'est parti pour une énième foire d'empoigne autour de cette «copie brouillon». Hormis l'équipe controversée à laquelle on en a confié la rédaction, voici que la substance même des articles est au cœur du conflit.
Le dépit de Soufiane Ben Farhat
«Ce sont en revanche, dans certains cas, d'illustres inconnus qui s'en sont chargés. Cela embrasse tant la consultation que la conception et l'élaboration du Code de la presse proprement dit. D'ailleurs, les instances professionnelles autorisées, aussi bien que les journalistes patentés ont ouvertement critiqué ce nouveau code» écrit Soufiane Ben Farhat dans son bulletin périodique sur La Presse.
L'éditorialiste indique que les membres de l'Instance chargée de la révision du code de la presse semblent vouloir en remodeler le contenu de fond en comble sans réclamer l'avis des gens du métier qui reprochent à l'INRIC une hâte démesurée dans la rédaction des textes réglementaires. Non sans vilipender cet empressement, assimilé pour certains à de «l'expropriation préméditée» de la profession.
Un pouvoir... à part!
De leur part, d'autres voix discordantes s'élèvent catégoriquement, contre le fait de légiférer les lois du quatrième pouvoir, avant la réforme de la constitution, et par extension des trois «premiers» pouvoirs. La réglementation de ces derniers est déjà sensée aider à présager l'avenir des médias et circonscrire leur responsabilité sous nos cieux. Et qui trop embrasse mal étreint, comme dit le dicton. Car ni le temps, ni la conjoncture politique, encore moins les principes éthiques ne sont jusqu'ici propices à l'aboutissement immédiat d'un code de la presse, à même de faire l'unanimité.
Or, depuis la Révolution, une frange de nos communicateurs ne cesse de s'étriper à coup de calomnies acérées par colonnes interposées. Ainsi a-t-on noté des dérives sur deux feuilles de chou, à savoir «Le Soir» et «L'Audace». Ces deux nés de la dernière averse, et tenus respectivement par Nedhir Azouz et Slim Bagga ont ouvert le bal avec une prestation de mauvaise grâce. Les lecteurs, plus ou moins avertis, ne zapperont pas sans renâcler la section de règlements de (vieux) comptes digne d'un crêpage de chignon (Lien 1, lien2). A se demander comment un secteur, qui attend à ce qu'on balaye devant sa porte saura en quadriller d'autres? Quand on sait qu'une charité bien ordonnée commence par soi-même....
L'islam est-il l'invité surprise?
Et dans la foulée, nos prédicateurs n'ont eux aussi pas manqué, de prêcher pour leur paroisse. Ils clament haut et fort leur droit à l'expression sur la chose politique dans les lieux de culte. «Il s'agit d'une censure sans précédent, que nous n'avons vécue ni sous l'ère Zaba, ni pendant la colonisation française. Les Imams, chercheurs, ulémas et les prêcheurs doivent avoir le droit de s'exprimer sur la situation politique aux mosquées et dans les ouvrages littéraires» protestent sept associations religieuses dans un communiqué relayé par la TAP, le 18 août.
En clair, nos pieux ne veulent pas dépolitiser le discours religieux. Et continueront à trouver des explications coraniques à des faits politiques. A l'heure où ceux qui prônent la séparation du temporel au spirituel bénissent... le Bon Dieu!


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