Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe d'études politiques et sociales à Genève, a estimé qu'il aurait été préférable de penser à réunir des chefs militaires des factions libyennes plutôt que des politiciens. Sidaoui a expliqué cela par le fait que ce sont les forces militaires qui contrôlent en réalité le champ libyen, selon lui dans son commentaire sur la conférence de Berlin qui se tiendra dimanche prochain. L'analyste a affirmé à Jawhara FM qu'en se référant à des informations sur le flux d'ISIS et de mercenaires en Libye, la scène libyenne présentait plusieurs complexités, en plus du facteur de propagation aléatoire des armes en Libye. Concernant l'annonce du président turc Recep Tayyip Erdogan d'envoyer des troupes en Libye, Sidaoui a estimé que l'intervention militaire turque ne cherche qu'à dissuader les forces du maréchal Khalifa Haftar.