La représentante de l'Instance de la lutte contre la corruption, Olfa Chahbi, a estimé dans une intervention lors de la session de coordination nationale pour préparer et mettre en œuvre la stratégie nationale pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption pour les cinq prochaines années 2021-2025 que la préparation des politiques anti-corruption ne se limite à aucune partie, y compris l'Instance. Elle a ajouté que le décret 120 de 2011 stipule que l'Instance doit contribuer à la préparation de politiques de lutte contre la corruption comme le reste des commissions et instances. Elle a souligné qu'il y a une conscience du rôle de l'Assemblée des représentants du peuple dans l'accompagnement, la préparation, le suivi et l'évaluation de l'élaboration de la stratégie nationale pour le gouvernement rationnel et la lutte contre la corruption. Olfa Chahbi a souligné qu'ils sont en train d'évaluer la stratégie précédente et continuent à jeter les bases de la prochaine stratégie, d'autant plus qu'ils sont tenus de soumettre une évaluation finale de leurs principaux bailleurs, en particulier celui du Programme des Nations Unies pour le développement. Elle a confirmé qu'à ce jour ils ont reçu plus de 39 mille dossiers de corruption, et plus de 1800 ont été renvoyés devant la justice, mais tout le monde, malgré leur lutte contre la corruption, a perdu sa crédibilité auprès du citoyen.