Nasser Said, porte-parole du Mouvement national populaire libyen, a déclaré que les forces nationales libyennes, avec leurs différentes composantes politiques et sociales, personnalités politiques et culturelles, suivaient avec beaucoup d'intérêt les travaux de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, dirigée par Stéphanie Williams. La chef adjointe de la mission, Stéphanie Williams avait en fait engagé les travaux pour se préparer à l'invitation à tenir la réunion de Tunis dans quelques jours. Ensuite, il a expliqué qu'il y a un rejet populaire de son étrangeté, de sa mauvaise préparation et de sa planification, de manière à annoncer un nouvel échec du processus politique, à exacerber la crise et à renouveler le conflit. Il a ajouté que les forces nationales croient au dialogue politique, car c'est le meilleur moyen de résoudre les conflits et de démanteler les crises, ce qui nécessite que la mission soit engagée dans l'impartialité et l'intégrité, loin de l'exclusion, de la marginalisation mais avec la nécessité de se soucier sérieusement des véritables parties au conflit, de les prendre au sérieux, et de se concentrer sur les questions fondamentales du conflit. Said a souligné que le mouvement était surpris par l'insistance de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye à répéter les erreurs du passé pour des raisons inconnues. La mission a même choisi, inexplicablement, d'ajouter de nouvelles actions qui impliquent de graves erreurs, qui ne peuvent conduire qu'à un nouvel échec qui disparaîtra sans aucun doute avec le peu de crédibilité des Nations Unies qui reste. Il a ajouté qu'organiser la conférence de Tunis le 9 novembre prochain et inviter certaines personnalités sans aucun critère objectif, annonce un véritable désastre. Il a poursuivi : La conférence de Tunis n'est pas un forum de dialogue ou un organe pour réfléchir à la manière de résoudre la solution, mais plutôt une véritable autorité installée par la mission, et une nouvelle institution qu'elle a ajoutée aux institutions dirigeantes existantes qui sont incapables de trouver une solution à la crise du pays.