Le président de la commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du suivi de la gestion des fonds publics, Badreddine Gammoudi, a déclaré aujourd'hui, 9 novembre 2020, lors d'une audition devant le ministre des Affaires locales et de l'Environnement sur ce qui a été soulevé récemment concernant le dossier de l'importation des déchets en provenance d'Italie, `` qu'une enquête a été ouverte sur ce dossier. . Il a ajouté qu'il est prouvé que de nombreuses parties officielles sont impliquées dans cette affaire en relation avec le ministère de l'Environnement et de la Douane. Il a indiqué que la commission s'est rendu au port de Sousse et a découvert toutes les parties impliquées dans ce crime, qui vise à faire de la Tunisie un dépotoir de déchets européens. Gammoudi a également expliqué que le ministre de l'Environnement avait recherché un bouc émissaire pour cette question en disant qu'il n'y a eu qu'un simple employé impliqué dans cette affaire. Gammoudi a souligné que l'employé n'aurait pas été impliqué s'il n'y avait pas eu la présence d'un grand réseau de corruption au sommet de la hiérarchie du ministère. Baddereddine Gammoudi a déclaré que cette affaire est un crime de corruption au sens le plus large du terme et non un soupçon. Il a également déclaré que des hauts fonctionnaires étaient impliqués dans cette opération odieuse, soulignant qu'il s'agissait d'un crime complexe impliquant fraude et complicité. Le président de la commission a également ajouté que la méthode de prélèvement réalisée par le laboratoire tunisien est une grande complicité, car ses rapports contredisent les rapports du laboratoire italien. Refaire les tests de laboratoire a été également demandé. Il a souligné que la taille de l'accord est d'environ 18 millions de dinars, ajoutant que par respect pour la souveraineté nationale, l'Etat doit avoir à cœur de restituer ces déchets à l'endroit d'où ils proviennent.